29 mai 2007

spéciale dédicace

En ces temps où Mai est censé passer à la trappe, quelques reproductions d'affiches de L'Atelier Populaire...

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Zéro nostalgie hein, j'étais même pas née. Zéro mythe, passé glorieux, etc., non plus, juste une envie de ressortir ces images parlantes au possible, et toujours d'actualité...

Pour un bon échantillon, voir ici.


Il y a deux ans, ces images avaient été récupérées sans vergogne par la grande distribution. Pour plus d'infos sur la question, c'est ici ou encore .

Enfin, un beau détournement de détournement:


27 mai 2007

A propos de la statue, cette fois

Paris, entre Place de Clichy et Blanche.

Dégoûté. Voilà ce que je trouve (et encore je vous assure que c'est mieux en photo qu'en vrai):

Aujourd'hui même.

Des imbéciles, qui s’autoproclament précaires, le dernier adjectif à la mode, ont monté une cabine en verre sur le socle de la statue disparue de Fourier, pour le plus grand divertissement des badauds et des touristes. Il s'agit d'un collectif (fallait-il qu'ils se mettent à plusieurs? On n'ose imaginer ce que chaque individu pris séparément pourrait nous sortir en fait de concept génial), qui prétend « cultiver le paysage ». Bonjour. Voir leur communiqué de presse.

C'est bien le socle d'origine.

Quelles que soient les intentions déclarées (« Nous honorons une nouvelle fois le socle de Charles Fourier », « Mais ici, point d’hommage au grand homme »), cette installation, qui aurait pu être sponsorisée par France Télécom, est du plus mauvais effet. Pourquoi pas un abribus panoramique tant qu'ils y étaient? Même en admettant que ces types à l’imagination en berne aient réellement installé ce truc à l’insu des autorités, comme on dit, le fait même qu’il n’ait pas été immédiatement démonté par ces mêmes autorités, suffit à prouver à quel point ce genre d’initiative va dans le sens du poil de la médiocrité de l’aménagement urbain (et "culturel"). D'une tristesse. D’ailleurs la Ville de Paris va le leur mettre aux normes, à ces pauvres chéris :

« MERCI DE NE PAS MONTER
Esthétique et sécurité ne sont pas toujours compatibles,
dans l’attente d’une mise aux normes prochaines de l’escalier,
merci de ne pas monter. »


Ils auraient pu traduire en japonais ou en italien, pour nos amis de passage…

Cette idée de représenter la disparition, de souligner le vide par un volume en verre est d’une telle banalité, a un tel air de déjà vu, qu’on se demande comment un quelconque sous-fifre de la Direction des Affaires culturelles, de celle des Parcs et Jardins, que sais-je encore, ne l’a pas eu avant eux (mais peut-être ce fonctionnaire éclairé est-il en réalité le chef de la bande). Décidemment rien n’aura été épargné à Fourier. Cette bouffonnerie au rabais qui bien entendu – ça ne mange pas de pain – se veut subversive (la référence obligée aux situs) sera-t-elle la dernière péripétie de l’histoire de ce site ? Retour en arrière:

C’est en juin 1899, difficilement financée par le fouriérisme officiel finissant et divisé, qu’est érigée la statue.

Une quarantaine d'années plus tard, au début de l’Occupation, elle est enlevée par les nazis qui récupèrent le bronze pour le fondre en munitions. Fourier est "sacrifié" parmi les premiers. Plus de statue sur le Boulevard de Clichy, donc, mais le socle reste.


En 1969, nouvel épisode, ainsi relaté dans la revue de l’I.S :

Le retour de Charles Fourier

« Le lundi 10 mars 1969, à 19 heures, au moment même donc où commençait une « grève générale » divertissement soigneusement limitée à vingt-quatre heures par l’ensemble des bureaucraties syndicales, la statue de Charles Fourier était remise, place Clichy, sur son socle, resté vide depuis que les nazis en avaient enlevé sa première version. Une plaque gravée à la base de la statue en disait l’origine : « En hommage à Charles Fourier, les barricadiers de la rue Gay-Lussac ». Jamais encore la technique du détournement n’avait touché un tel domaine.

Le travail de mise en place fut effectué à un moment où la place Clichy est très fréquentée, et devant plus d’une centaine de témoins, dont beaucoup s’attroupèrent, mais dont personne, même en lisant la plaque, ne s’étonna (on s’étonne peu en France, après avoir vu mai 1968). La statue, réplique exacte de la précédente, était en plâtre, mais finement bronzée. À vue d’œil, on la croyait vraie. Elle pesait quand même plus de cent kilos. La police s’avisa peu après de sa présence, et laissa une garde autour d’elle durant toute la journée du lendemain. Elle fut enlevée à l’aube du surlendemain par les services techniques de la Préfecture.

Un commando d’une vingtaine « d’inconnus », comme disait Le Monde du 13 mars, avait suffi à couvrir toute l’opération, qui dura un quart d’heure. D’après un témoin, cité par France-Soir du 13, « huit jeunes gens d’une vingtaine d’années sont venus le déposer à l’aide de madriers. Une jolie performance si l’on sait qu’il n’a pas fallu moins de trente gardiens de la paix et une grue pour remettre, le lendemain, le socle à nu. » Et L’Aurore, pour une fois véridique, faisait remarquer que la chose était notable car « les enragés ne rendent pas tant d’hommages ». »
Internationale situationniste, Revue de la section française de l’I.S., Numéro 12, Septembre 1969

(à noter que sur cette prise on voit encore en fond le célèbre Gaumont Palace,
détruit en 1972 pour laisser place à un complexe hôtelier particulièrement répugnant...)

A suivre ?

(si l'on y tient vraiment, on peut voir d'autres images récentes ici)

Fourier, suite

Je poursuis.


Stendhal, qui s’y connaissait en matière de reconnaissance tardive, a dit du penseur, qu’il admirait : « On ne lui accordera que dans vingt années son rang de rêveur sublime » (Mémoires d'un touriste, 1838). De fait, on l’a vu, il aura attendu bien plus longtemps ! Aucun hasard là-dedans, mais bien plutôt un escamotage programmé : par son disciple et principal exécuteur testamentaire tout d’abord, Victor Considérant, qui dans les éditions posthumes fera scrupuleusement le tri, en supprimant notamment tous les passages sur l’amour libre, ce que ne manqueront pas de faire à sa suite les membres de l’Ecole sociétaire, qui garderont pendant longtemps la mainmise sur ses écrits. Il suffira qu’un peu de malchance vienne couronner le tout, avec des manuscrits disparus, des cahiers rongés par les souris, etc. Dans son excellente Vie de Charles Fourier (Denoël/Gonthier, Paris, 1978), Emile Lehouck écrit :

« Son anticonformisme n’allait pas seulement à l’encontre de la morale, il niait également les valeurs de la science moderne : la notion de progrès et les grands principes de la recherche positiviste. Alors que la civilisation bourgeoise affûtait ses armes pour se lancer dans son programme de conquête de la nature, Fourier, fidèle à la tradition ésotérique, concevait la science comme une étude des rapports visibles ou secrets de l’homme avec cette même nature, rapports considérés en termes d’union et non de conflit. Cette vision d’un monde réconcilié, si contraire à notre obsession des prouesses techniques, a été appelée utopie et tournée en ridicule. Cependant aujourd’hui que le formidable déploiement scientifique ne nous offre plus comme perspective d’avenir que l’holocauste atomique, l’empoisonnement de la planète ou encore la famine généralisée, on commence à comprendre que l’esclavage auquel l’homme prétendait soumettre la nature signifiait en définitive son propre esclavage. Marcuse corrige Marx et on en revient à Fourier. »

Il y a pas mal d’endroits sur le net où l’on parle de Fourier. En bouquins, outre l’essai biographique de Lehouck et la synthèse aux PUF déjà cités, je recommande Charles Fourier : vers la liberté en amour, Gallimard, coll. Idées, 1975, avec une très bonne présentation de Daniel Guérin. A dénicher en occase car épuisé et non réédité, il me semble.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Je m’en vais faire un tour du côté de la Place de Clichy prendre quelques photos du socle de la statue disparue de Fourier dont je raconterai l’histoire (connue, mais quand même, pas tant que ça) la prochaine fois…

26 mai 2007

la girafe: le retour, donc

L'autre jour je me demandais si ma bibliothèque ne commençait pas un peu à se mordre la queue (voir photo plus bas), ce qui est toujours ce qui peut arriver de pire à une bibliothèque, qui se doit bien plutôt d'être un labyrinthe où se perdre, sans en rester prisonnier, ou alors en connaissance de cause, en acceptant d'entrée les risques que cela comporte... Le mieux étant peut-être de ne pas en avoir, ou de tout laisser dans des cartons au fond d'une cave... Bref, je m'en approche donc et sors quelques bouquins au hasard, enfin presque, et voilà qu'en refeuilletant Fourier, je tombe sur notre amie la girafe, dont il a déjà été question ici:



Fourier, PUF, 1969.

Bien sûr, il faudrait écrire une présentation du passage, s’interroger sur le Dieu de Fourier, par exemple, dire qu’il est tout de même assez particulier. Pour le moment, on peut déjà dire que ce n'est certes pas le Dieu de l'abstinence, de la faute, du péché. Pour le Bisontin (il est né à Besançon en 1772, mort à Paris en 1837), sacré et érotisme sont par exemple indissolublement liés, ce qui n'est pas très catholique, il faut reconnaître. Mais, blague à part, ce Dieu-là peut être facilement tenu pour quantité négligeable (il n'est, en gros, que le Créateur) sans rien enlever à l’originalité des vues de ce penseur-poète singulier, sans "trahir" sa conception d’un monde avant tout régi par la loi des attractions, inspirée de Newton.

Ce dont Fourier nous parle presque toujours - et c'est bien plus intéressant que ses projets de réformes dans le domaine économique, qui ont leurs limites -, c'est de nos désirs, de nos passions. « Les attractions sont proportionnelles aux destinées ». Oui, mais ce n’est pas de l’hédonisme bon marché. Fourier va plus loin, Fourier dérange. D'ailleurs ses disciples (vaut-il mieux, là aussi, ne pas en avoir ?) ne s'y sont pas trompé en escamotant une partie de son oeuvre. L’indifférence aidant par la suite, ce n'est qu'un siècle et demi après leur élaboration (grosso modo jusque vers la fin des années 1960) qu'on a pu avoir accès à l'ensemble des textes.

Car ce que Fourier fustige, c'est la Civilisation, rien de moins, qui pour lui fait suite à la Sauvagerie, puis à la Barbarie, sans que les hommes aient pu en finir avec le mensonge, l'asservissement, le meurtre, etc., bien au contraire. Le salut de l'humanité passe par la mise en place de l'Harmonie. Fourier est ce qu'il est convenu d'appeler un utopiste.

Il faudra y revenir, impossible de résumer en quelques lignes une pensée si originale et si puissante, si déconcertante aussi, parfois. Dire par exemple à quel point il a été un précurseur de Freud (il parle d'« engorgement » plutôt que de « refoulement » mais bon). Citer ses pages sur l'éducation des enfants, une vision par bien des aspects très libertaire...

Photo: T. Buquet, Lyon, parc de la Tête d’or, 1990.

article en ébauche

25 mai 2007

«Nous ne pouvons rester silencieux»

Signalons et saluons ici la démission de Gérard Noiriel, avec 7 autres chercheurs (sur 12 au total), du comité d'histoire de la future Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI).

Entretien paru dans Libé d'hier, extraits:

Gérard Noiriel explique sa décision de quitter la future Cité de l'histoire de l'immigration.

«Nous ne pouvons rester silencieux»

«Pendant la campagne électorale, nous avons fait savoir publiquement que l'intitulé d'un ministère avec côte à côte les mots «immigration» et «identité nationale» n'était pas tolérable. Par notre expérience et nos travaux, nous savons que cette association a été mise en circulation en France d'abord par le Club de l'Horloge et le Grece (Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne)[ deux officines d'extrême droite, ndlr], et diffusée par le Front national. Dans un ouvrage que j'ai publié chez Fayard (1), je montre le rôle majeur des mots ­ plus que des idées ou des arguments ­ dans la construction des stéréotypes sur l'immigration. Ce label associant immigration et identité nationale charrie des représentations négatives. Désormais, tout le monde va prononcer quotidiennement le nom de ce ministère, et ce qui auparavant ne s'entendait que dans la bouche des gens d'extrême droite va être complètement banalisé. Si on ne casse pas ces réflexes, il ne faut pas s'étonner, comme le montre la dernière enquête de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), que 50 % des Français pensent qu'il y a trop d'étrangers dans ce pays !

[...] pendant la campagne de la présidentielle, on a vu resurgir le vieux vocabulaire du mépris et de l'intolérance à l'égard des immigrés.

[...] Nous savons pertinemment que, dans notre société, le point de vue des scientifiques ne pèse pas lourd dans les décisions politiques. Notre seul souci a toujours été d'assumer nos responsabilités de chercheurs impliqués dans la défense d'une cause civique, mais en toute indépendance d'esprit. C'est la raison pour laquelle au moment des violences urbaines de 2005, nous avions rédigé un texte, paru dans Le Monde, pour dire que les dirigeants politiques ne devaient pas employer des termes qui blessent, comme «racaille» , mot qui fait partie d'un vocabulaire extrêmement connoté historiquement et politiquement. Pendant la campagne électorale, plusieurs d'entre nous ont dit publiquement qu'ils ne pourraient pas rester silencieux si un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale était créé. Dans les jours qui ont précédé la constitution du gouvernement, nous avons alerté les autorités sur nos intentions. Mais nous n'avons pas été entendus.»

(1) Immigration, antisémitisme et racisme en France (XIXe-XXe siècles). Discours publics, humiliations privées, Fayard 2007.

et aussi:

Une Cité minée par les démissions


A lire également:

LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE L'IMMIGRATION...

par ACAT France, ADDE, Amnesty International, ANAFÉ, CIMADE, GISTI, LDH, MRAP, SAF, Syndicat de la Magistrature

21 mai 2007

La girafe, encore elle

A venir, la girafe: le retour...


mais qu'est-il arrivé à ma bibliothèque?

20 mai 2007

reportage 4

Tout près, rue de l'Avenir. Au coin, le bar du même nom.
En face, l'hôtel-restaurant de la Liberté.

19 mai 2007

reportage 3

On range les bécanes...



En face on veille sur nous...



De l'autre côté, sur le mur de la Confédération paysanne.



Il s'est levé tôt, et voilà le travail.



Et la lumière fut!


Bien plus tard...

18 mai 2007

ce soir, collage 2

Ce soir on n'avait plus de colle, mais le chien a fait des rencontres, tout va bien.

16 mai 2007

reportage 1










(Ombres, par Bamar)

A suivre...

ce soir, collage

peut-être un peu cavalier là, mais... Ceci est une invitation:

et ça continue samedi et dimanche. Voir programme ici.

11 mai 2007

passation de pouvoirs...

Je vais assurer la permanence, pour un temps. Edgar est au four, je suis au moulin...

Il est passé. Il l'a dit, l'a répété jusqu'au bout. Cause de tous les maux du pays, « l"héritage de Mai 68 doit être liquidé une bonne fois pour toutes ». Sauf que...

... ça va pas être possible mon gars. Ed m'a laissé quelques notes:

« Il serait du reste intéressant de se demander une fois de plus de quoi on cause quand on parle de Mai 68. Cependant, que l'importance de Mai ait été sciemment minimisée ou soit même carrément passée à la trappe pour que l'histoire officielle n'en garde que la partie la plus visible, c'est-à-dire des avancées dans le domaine social dont il était de toutes les manières inévitable que la France de l'époque se dote dans un contexte plus général d'"émancipation" des années 60, est pour l'instant une autre question.

Quoi qu'il en soit, tout porte à croire que Sarko a écourté ses vacances de milliardaire autant pour mettre fin aux qu'en dira-t-on qu'à cause de la résistance qui se met en place, de la rue qui gronde. Il doit être pressé de reprendre la main, mais il faudra au moins qu'il attende jusqu'au 16 mai... d’ailleurs, il risque de pas être déçu ce jour-là, et même dès la veille. »

« L'affrontement direct ça va un moment bien sûr. Pourtant, il était important d'en mettre un coup le soir même et les jours suivants, de montrer que tout le monde n'est pas anesthésié par les résultats de cette élection. Hollande a évidemment appelé au calme en disant que poursuivre ce genre d'actions ne ferait que conforter ceux qui veulent plus de sécurité, plus de répression, mais il oublie que c'est déjà le cas ! 53% des français ont voté en parfaite connaissance de cause. Ils ne veulent pas seulement le rétablissement du "travail" (rires) et du "mérite", ils attendent aussi le retour de "l'autorité", de "la morale", du "respect", ainsi que leur champion l'a encore martelé dans son discours inaugural, comme tout au long de sa campagne de 5 ans.»

(cette photo a été prise par Rose, qu'elle en soit remerciée)

Il a raison, je trouve (Edgar hein, pas l'autre). A-t-on déjà oublié qu'au moment des luttes dites anti-CPE, ce n'est pas seulement parce que des millions de gens ont manifesté dans les rues que le gouvernement a fait marche arrière? De cela le pouvoir se contrefout. C'est bien à cause des "débordements", du "désordre", car cela coûte très cher en termes d'image, et d'abord à l'étranger. Mais bien sûr, de là à ce qu'on dise merci aux "casseurs"... Avec ce nouveau président ce sera une autre paire de manches, et il faut s'attendre au pire. Des peines exemplaires ont déjà été prononcées, jusqu'à 4 mois FERME aux dernières nouvelles. Et encore il n'a officiellement qu'un pied dans la place.

(Tunnel, by jeremyspark, deviantart.)

C'est pourquoi il est de toutes façons urgent de penser à d'autres modes d'actions, en liaison avec ce qui se fait déjà. Ed:

« Ne pas oublier que la plupart des personnes qui balancent des trucs sur les flics ne sont pas dans ce qu'il est facile de vite taxer de "nihilisme", elles portent aussi en même temps, tout au long de l'année, des projets plus "constructifs". Nous sommes en effet quelques-uns à penser que l'idée est plutôt de continuer à créer un maximum de "communes", le plus autonomes possibles, des poches de résistance où il sera possible de développer et de consolider sur le long terme. »

Oui, et j'ajouterai pour finir aujourd'hui, que les forces de l'ordre doivent aussi commencer à en avoir un peu marre, malgré tout, d'être constamment poussées au rendement par leur hiérarchie, à faire du chiffre, à "atteindre les objectifs". C'est un aspect qu'il ne faudra pas négliger...

A suivre...

(pour des images de dimanche soir, 6 mai 2007, on peut voir FULLMETALBASTILLE)

6 mai 2007

ouverture

Respirons, quoi qu'il arrive il y a une vie après les élections. Une vie, hein, pas une survie. Je veux dire que si les pronostics s'avèrent justes, c'est déprimant, c'est sûr. Mais alors il va falloir continuer à s'organiser, et plutôt deux fois qu'une. Les mots "résistance", "désobéissance civile", "luttes", etc., vont regagner en sens, en contenu, et ça c'est toujours positif... Hardi!
(photo: GDS)

3 mai 2007

poubelle

1 mai 2007

le joli mai

image envoyée par un correspondant (il y a 2 ans?)

DE CES NOTES PRISES DANS LES MARGES DES LIVRES ET D'AUTRES CHOSES ENCORE...