Nous avons eu davantage de précisions sur la destruction de la Picharlerie. Destruction du site, pas du collectif hein. Mais quand même, un coup dur, qui s'inscrit dans une politique générale de mise aux "normes" des moindres recoins du territoire, qu'il s'agit de rentabiliser. Des opérations coups de poings légales bien entendu, à défaut d'être justes. Sur le site du collectif, un très bon texte de présentation fait le point sur la situation, après avoir replacé les Cévennes dans le contexte historique (désertification des provinces, puis au contraire "exode urbain" depuis quelques années). Ce texte est aussi un appel à poursuivre les luttes et à les fédérer.
Hier matin c'était l'arrachages des tentes et l'embarquement des affaires de 112 personnes, dont des femmes et des enfants, à Aubervilliers. A la matraque, sur demande de la mairie (PC), pour "trouble à l'ordre public". Les personnes, sans-logis, n'ont évidemment pas où aller. Alors, pour le moment, elles restent sur place.
A noter également, un autre foyer en colère, rue des Amandiers, Paris 20ème. L'ADEF n'est pas l'Adoma-Sonacotra, mais dans le genre ça a l'air pas mal non plus...
Y en a marre!!
Hier matin c'était l'arrachages des tentes et l'embarquement des affaires de 112 personnes, dont des femmes et des enfants, à Aubervilliers. A la matraque, sur demande de la mairie (PC), pour "trouble à l'ordre public". Les personnes, sans-logis, n'ont évidemment pas où aller. Alors, pour le moment, elles restent sur place.
A noter également, un autre foyer en colère, rue des Amandiers, Paris 20ème. L'ADEF n'est pas l'Adoma-Sonacotra, mais dans le genre ça a l'air pas mal non plus...
Y en a marre!!
4 commentaires:
Ce que tu écris, notamment sur la Picharlerie, ou l'arrachage des tentes me rappelle d'anciennes "périodes matraques lacrymo" ... Oui je sais, ça fait "ancien combattant" (Larzac, Malville, Plogoff, Chooz, etc...).
Bien sûr qu'il ne faut pas fermer sa gueule, et pourtant quand je repense à tout ça, je ne peux m'empêcher de me demander si ça a servi vraiment à quelque chose, puisqu'on en est encore là aujourd'hui ... plus de trente ans après.
C'est vrai que, plus de trente ans après, on en est plus à rêver une société,...
... on sauve les meubles.
(C'est terrible, finalement de vieillir !)
Petite précision suite à mon message que je relis, et qui pourrait passer pour de l'aigreur :
Non. Il faut y aller. Chaque fois, il faut y aller. Il faut que ceux qui prennent ces décisions sachent qu'il y aura toujours des gens debout en face. Et systématiquement.
Il ne faut pas pouvoir regretter de n'avoir rien dit après. Jamais.
Voila juste ce que je voulais ajouter.
"Il faut que ceux qui prennent ces décisions sachent qu'il y aura toujours des gens debout en face."
Oui, Archie, mais si les décisions finissent par passer quand même...
J'apprends ici ton passé militant,
mais quel espoir pour le futur?
Il manque quand même vraiment une perspectve, non?
C'est désespérant cette répétition des même problèmes, exactement,
posés dans les mêmes termes, exactement,
depuis, au moins, St Bernard, cela fait plus de 10 ans...
Et le choix des électeurs montre que ça ne va pas dans la rirection de s'arranger, très loin de là!
Peut-être que tu as raison, Doudou, malgré tout et même si des problèmes continuent de se poser, qui se posaient déjà il y a 20 ou 30 ans, je crois qu'il y a des prises de conscience qui se sont opérées parmi le grand public sur des thèmes de société comme la différence, par exemple (j'entends la différence au sens large : la pauvreté, le racisme, l'homophobie, etc, etc...)Je pourrais aussi choisir des thèmes comme l'écologie ou l'antimilitarisme.
Evidemment, il y a encore à faire et beaucoup. Mais, je ne veux pas être défaitiste, je crois qu'il y a encore des tas de gens - et de jeunes- prêts à ne pas se laisser faire. Et cela en dépit, des résultats à l'élection présidentielle ...
Utopiste, Archie ? Va savoir ...
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