
cliché: un clochard à Paris en 1898, par Eugène Atget
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Libellules : arrête de t'foutre de ma gueule, luttes, politique, réquisitions, société
Dans la rue on ne verra bientôt plus que des artistes
et l’on aura toutes les peines du monde à y découvrir un homme.
Arthur Cravan, 1914.
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Libellules : archives, lits et ratures
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Libellules : la paloma, luttes, politique, réquisitions, soundsystem
"En ce qui concerne la préparation du plan hiver, je n'exclus pas la possibilité de réquisition de certains immeubles cet hiver, si nous n'arrivons pas à répondre à la demande", a indiqué Christine Boutin qui a visité, dans la matinée, le centre du 115 géré par le Samu social à Ivry (Val-de-Marne).
"La loi (ndlr: de réquisition) existe, elle a été rarement appliquée, elle n'est pas obligatoirement d'une efficacité à 100% mais, compte tenu de la gravité de la situation, et de facon exceptionnelle, je n'exclus pas la possibilité d'user de ce droit de réquisition dans les zones tendues".
Ce droit de réquisition, a précisé la ministre, pourrait s'exercer "sur des institutionnels, des immeubles qui appartiennent à des compagnies d'assurances et qui ne sont pas utilisés, etc.".
Mme Boutin doit présider jeudi matin, avec les préfets d'Ile-de-France, la réunion annuelle pour préparer le plan "grand froid", plan d'urgence hivernale.
Jeff Pachoud AFP/Archives ¦ ,La ministre du Logement, Christine Boutin le 13 octobre 2007 à Lyon
20Minutes.fr avec AFP, éditions du 17/10/2007
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Libellules : arrête de t'foutre de ma gueule, politique, réquisitions, société
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Libellules : explorations, la paloma, réquisitions
Cette fois c'est au n° 57. On prend les mêmes et on recommence? Presque.
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Libellules : explorations, la paloma, luttes, réquisitions
* * *
Qu’il y ait une injustice à ne pas considérer l’imagination comme la reine des facultés mentales, c’est ce que prouve la conscience aiguë qu’a l’homme imaginatif du fait que ladite faculté conduit souvent son âme jusqu’à l’aperçu de choses surnaturelles et éternelles – jusqu’à l’extrême limite des grands secrets. En effet, il arrive à sentir par moments les parfums diffus et à entendre les mélodies d’un monde plus heureux. Quelques-unes des connaissances les plus profondes – peut-être toutes les connaissances très profondes – ont été le fruit d’une imagination hautement stimulée. Les grands intellects devinent avec justesse. Les lois de Kepler ont été, de son propre aveu, devinées [2].
* * *
La perception intuitive, apparemment fortuite, par laquelle nous accédons bien souvent à la connaissance, au moment où la raison faiblit, abdiquant tout effort, est assez semblable au coup d’œil jeté furtivement vers une étoile, par lequel nous la voyons plus clairement que si nous dirigions notre point de vue en plein sur elle ; ou bien encore, à la façon dont nous gardons les yeux mi-clos, à la vue d’un gazon, pour en apprécier plus pleinement l’intensité du vert [3].
Edgar Allan Poe
Extrait de Marginalia, ouvrage déjà cité ici (Allia, trad. et notes L. Menasché)
[1] Le même sujet est traité par Poe dans quelques nouvelles somnambuliques : Révélation magnétique, La Vérité sur le cas de M. Valdemar, et surtout Colloque entre Monos et Una. Son poème Pour Annie s’inscrit dans une veine comparable.
[2] Johannes Kepler (1571-1630), astronome allemand. L’idée est chère à Poe et sera reprise dans Eurêka.
[3] Cette idée figure, avec quelques modifications, dans Le Double Assassinat dans la rue Morgue ; et sera plus amplement développée dans Colloque entre Monos et Una.
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Libellules : explorations, lits et ratures, visuels
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Libellules : explorations, la paloma, luttes, réquisitions
Gisèle Prassinos, née en 1920 à Istanbul – à l’époque Constantinople –, est poète et plasticienne. Elle a publié dès l’âge de quatorze ans dans la revue Documents 34. Elle a aussi écrit des nouvelles et des romans, dont le très beau Le visage effleuré de peine et Brelin le frou.
Tout sent la noisette ici
Je le sais et je sais aussi
Qu’il y a une table
Et un chien qui se pâment
Comme moi tout est beau ici
Et je vois dans un coin
Entre les fils entremêlés du soir
Une ombre et un chameau
Qui craquent
Pour savoir combien il y a d’heures
Ici j’ai parlé et là je me suis tuée
Et après quand j’ai passé par
Le petit endroit du couloir
Quelqu’un m’a enterrée
Et alors seulement après tant de folies
J’ai compris qu’il y avait des tigres ici
Qu’il y avait aussi des cheveux
Et que la mort et ses yeux ont disparu.
Parmi les fleurs ton cœur a germé
Ainsi qu’un démon des plumes centrales
Et plus tard
Entente certaine
Plus tard très tard dans un lieu sûr
Je t’enlèverai les narines pour que tu sois belle
Très belle
On disait oui
Mais quand mon être vieux et lent
Très veineux et presque maigre
Mais naturellement
Nous irons là
Si vieux qu’il peinait si fort
J’ai chanté avec toi
L’éternelle.
La Lutte Double (G.L.M., 1938).
VIENS SUR MOI…
Viens sur moi sans tes genoux vides
Essaie sans tes doigts que je baise
D’ouvrir ce petit lit lourd de blancheur.
J’y ai mis de la braise.
Un souffle chaud de ceux qu’on trouve à la campagne
L’occupe et nous le fait aimer.
Le matin y plonge sans cesse
Avec des fleurs et du papier d’argent
On sent sous la toile une odeur de bois coupé
Qui monte dans la tête de ceux qui le regardent.
Ecoute-moi ne t’amuse pas à me lancer loin de toi
Admire un peu un objet
Que j’ai confectionné avec ma peau et mon corps engourdi.
La rivière et la fleur sont des femelles
Tandis que tes cheveux sont beaux.
J’aime les cheveux et la toile est plus belle
Et plus beaux encore sont les animaux.
Il y a dans tes bras quelque chose qui a des moustaches
Un nez des yeux et quelquefois une queue.
Mais puisque tu ne veux pas me prendre
Tu es très satisfaite.
Facilité Crépusculaire (Debresse, 1937).
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Libellules : explorations, lits et ratures
Chemin faisant, Ed nous raconte mille et une anecdotes sur le groupe, il est intarissable. Ça fait plus de 20 ans qu’il écoute leur musique, il a déjà vu Iggy en solo à Berlin, à Buenos Aires, « mais les Stooges live, vous vous rendez compte ? », etc., etc. En attendant la navette, il nous lit aussi des extraits d’un bouquin qu'il trimbale avec lui : Enseignement de la révolution espagnole (Vernon Richards, 10/18), chapitre Les communistes avant-garde de la contre-révolution…
Alors qu’on se hausse sur la pointe des pieds pour s’y retrouver un peu et tenter d’apercevoir au mieux l’Iguane et ses potes, au bout de deux minutes il faut se rendre à l’évidence : le son est faiblard ! Incroyable ! C'est pas qu'il faille tendre l’oreille, mais presque ! Un comble, vraiment. Et que doivent capter celles et ceux qui sont bien plus loin derrière, une foule impressionnante ?
Ce volume ridiculement faible est indigne de cette formidable machine à rocker que sont les frères Asheton, admirablement épaulés par Mike Watts (Minutemen, Firehose, etc.) à la basse, rejoints au bout de quelques titres par le saxophoniste Steven Mac Kaye, oui, celui qui joue sur Fun House.
Merde, c’est pas les flonflons à Renaud là ! Il fallait foutre le feu au niveau du son, c’était la moindre des choses pour des musiciens de cette trempe, pour ces précurseurs inégalés du punk-rock-free-metal-rentre-dedans. Désolant, d’autant plus que le groupe est en grande forme et qu’Iggy n’a pas failli pas à sa réputation de frontman hors-pair, drôle et survolté, chantant ses classiques (Dirt, I wanna be your dog, T.V. eye, 1969, etc.) comme au premier jour (tellement que derrière nous une fille a fait une crise d’épilepsie - véridique !), descendant plusieurs fois dans la fosse puis n'hésitant pas, comme à son habitude, à faire monter le public sur scène (COME ON!), au grand dam du service d'ordre qui ne savait plus où donner de la tête.
Quelques photos du concert ici. (dommage, on n'y voit pas "Rock Action" et son frangin)
Le texte complet de Vernon Richards, avec le chapitre XI
et V. R. photographe, biographie.
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Libellules : explorations, politique, soundsystem
Rassemblement ce mardi à 18 heures devant l'Assemblée nationale contre le nouveau projet de loi - encore un ! - relatif à « la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile » qui sera soumis à discussion.
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Libellules : luttes, migrants, politique, réquisitions, société
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Des mines anti-personnel?
Combien exactement? va savoir, Secret Défense.
Si l'on suppose que l'Hexagone a appliqué la loi n° 98-564 du 8 juillet 1998, « tendant à l'élimination des mines antipersonnel », une note précise que « La totalité des mines antipersonnel réelles encore détenues en stock par les armées sera détruite avant la fin de l'année 1999, à l'exception du stock de 5000 mines autorisé par la loi. »
Ah bon, si c'est autorisé par la loi...
voir la CONVENTION SUR L'INTERDICTION DE L'EMPLOI, DU STOCKAGE, DE LA PRODUCTION ET DU TRANSFERT DES MINES ANTIPERSONNEL ET SUR LEUR DESTRUCTION
rapport août 1999.
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Libellules : armement, arrête de t'foutre de ma gueule, politique, visuels
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Libellules : libertalia, réquisitions, soundsystem
Ouais, Lee Hazlewood nous a quittés, le 4 août dernier. 78 ans. Bon, on s’y attendait un peu, on savait l’homme malade depuis plusieurs années. Par ici, c’est Libé d’hier qui relaie la nouvelle, dans un article un peu caricatural, quand même. « Lee Hazlewood avait tout du parfait redneck » ? Sans blague! Un redneck pur et dur n’aurait par exemple jamais passé de disques de Hank Ballard (un artiste noir) entre deux guimauves genre Bing Crosby, comme Lee avait pris l’habitude de le faire alors qu’il était DJ sur une petite station radio de la ville de Coolidge (Arizona) au début des années 50, au grand dam de la direction qui menaça plusieurs fois de le virer, jusqu’à ce que l’audimat monte en flèche. Un vrai redneck ne se serait peut-être pas auto exilé en Suède au début des années 70 (il embarque avec son fils pour lui éviter de devoir faire le service militaire aux States, c.a.d. aller au Vietnam).
Retour rapide sur ce qu’il faut bien appeler une carrière, terme que Lee n’utilisait pourtant jamais à propos de son parcours de dilettante inspiré, chanteur, auteur-compositeur, producteur, acteur occasionnel, qui n'était par contre pas vraiment doué pour le business (ses tentatives pour monter seul des maisons d'éditions ou des labels ont toujours plus ou moins tourné court).
Surtout connu pour sa collaboration avec Nancy Sinatra dont la carrière peinait à décoller avant que Lee ne lui offre So long Babe fin 1965 et surtout These Boots Are Made for Walkin’ quelques mois plus tard assurant à celle-ci le statut de star planétaire que l’on sait, il avait déjà connu le succès dans les charts avec The Fool*, une de ses premières compositions interprétée par Sanford Clark, et surtout en produisant Duane Eddy & His Twangy Guitar dans la deuxième moitié des fifties. C’est que Lee était un perfectionniste, un fou qui pouvait passer des heures à placer et déplacer les micros et les enceintes dans le petit studio Ramsey (Phoenix, Arizona) à la recherche du son et de la texture qu’il avait en tête, avant de pouvoir s’acheter une chambre d’écho digne de ce nom. Et lorsque qu’on réécoute ses productions de cette époque, dès Rebel Rouser, il est frappant de sentir à quel point ce son est organique, aérien et dense à la fois, bien en avance sur son temps. Le tout jeune Phil Spector, alors parfait inconnu, traîne beaucoup dans ce même studio et avouera par la suite en avoir appris un maximum juste en restant assis là à regarder son aîné bosser, quand ce dernier ne le virait pas, exaspéré parfois par ce morveux un peu trop collant.
* repris, entre autres, par Elvis himself (sur Elvis Country) et par la Mano Negra (sur King of Bongo)
En 1963, il enregistre lui-même ses chansons et en deux jours c’est Trouble Is A Lonesome Town qui est mis en boîte, une sorte de « concept » album, bien que le terme n’existe pas encore, une suite de morceaux ni vraiment folk, ni vraiment pop, ni vraiment country, un mélange de tout ça. Comme souvent au sujet de ses propres enregistrements, Lee considère cela comme « juste des démos », histoire de voir si des chanteurs établis seraient preneurs. Ça n’est pas le cas, pas encore.
Lorsque déferle la British Invasion (Beatles, Stones, puis Who, Kinks...), et que dans le même temps s'affirme, entre autres machines à succès, la Tamla Motown (en particulier les Supremes), Lee prend une année sabbatique, vivant tranquillement des royalties sur les tubes avec Duane Eddy, dont il avait co-signé la plupart. Jusqu’à ce que le clan Sinatra le contacte...
en chantier... à+
à lire: un entretien assez long avec Lee, part 1 et part 2.
Q : On ne sait pas vraiment quel fut votre mode de vie : bohémien ou nabab ?
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Libellules : archives, soundsystem
En conclusion :
La lutte continue ! Ne pas faiblir dans la mobilisation, rester vigilants, surtout pendant l'été, période toujours propice à des coups fourrés. Continuer de démarcher auprès des résidents pour qu’ils intègrent des collectifs, ce qui est de toutes façons vital si on a en plus des problèmes de titre de séjour, ne pas rester isolé, ne pas avoir honte, parler de ses problèmes administratifs ou financiers… Pour les assos et les orgas, activer les réseaux et continuer à diffuser l’info.
Avant tout début de semblant de rénovation du foyer, nécessité de mettre en place une table ronde pour régler le problème des menaces d’expulsions : cadres de l’Adoma, résidents, élus, associations, voisins…
Ecrire ou faxer au Préfet de police de Paris pour que soient immédiatement annulées les procédures permettant aux forces de l’ordre de pénétrer dans les foyers, ce qui est inacceptable.
quelques slogans :
Adoma, Sonacotra
Pas de police dans les foyers !
Non aux expulsions !
Discutons des solutions!
Droits des locataires, droit d’héberger !
Adoma, Sonacotra
Rendez-nous nos cuisines !
etc.
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Libellules : archives, soundsystem, visuels
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Libellules : explorations, libertalia, luttes, réquisitions
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Libellules : explorations, libertalia, luttes, réquisitions
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Libellules : explorations, fourier
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Libellules : armement, arrête de t'foutre de ma gueule, politique
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Libellules : explorations, libertalia
Mircea Cantor - born to be burnt, 2006
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Libellules : explorations, visuels