26 déc. 2007

salauds de pauvres, l'éternel retour

Fallait y penser. En fait non, ça avait déjà été pensé. Suffisait de glisser d'une rubrique à l'autre. Hier sur RFI, Christine Boutin en visite dans un centre d'hébergement d'urgence (le jour de Noël, rendez vous compte, c'est pas beau ça, c'est pas bien chrétien?), se lamentait: après avoir reconnu que l'on manquait de logements "sociaux" en France et que les places en hébergements d'urgence ne suffisaient pas, elle en est venue à dire que de toute façon, MEME SI le gouvernement (sous-entendu par miracle) parvenait à trouver une place pour tout le monde, eh bien c'est sûr qu'il y aurait des gens, comme c'est le cas aujourd'hui, les ingrats, qui refuseraient de se faire mettre au chaud! Trois fois en moins d'une minute, elle l'a répété. Donc c'est comme pour le chômage en fait. C'est pas tellement que les boulots manquent, c'est que les gens veulent pas travailler. Vous voyez le truc. A quoi ça sert qu'on se décarcasse? A quoi ça sert qu'on double, qu'on triple, les capacités d'accueil? A quoi ça sert le "plan grand froid" tant qu'on y est. Et pourquoi que certains SDF veulent pas aller dans ces centres et préfèrent se démerder à l'avenant? Elle se l'est demandé, la ministre? Elle ferait bien, ça lui rabattrait le caquet. Bon, rien de bien nouveau en réalité, tous les hivers c'est la même chose. Mais cette idée du "SDF qui veut pas se loger" qu'on nous balance année après année, plutôt insidieusement d'habitude, assénée cette fois sans vergogne, pourrait bien finir par faire son nid. Et ça c'est inadmissible.

cliché: un clochard à Paris en 1898, par Eugène Atget

18 déc. 2007

Je la replace



Dans la rue on ne verra bientôt plus que des artistes

et l’on aura toutes les peines du monde à y découvrir un homme.

Arthur Cravan, 1914.

5 nov. 2007

25 oct. 2007

de la suite dans les idées?



Ça y ressemble en tous cas. Notre ministre du logement nous avait déjà fait sourire il y a quelques temps dans une Mare aux Canards intitulée « Les amusements de Matignon »
: « Premier séminaire du gouvernement Fillon le 10 juillet, à Matignon. Deux sujets sont à l'ordre du jour avant le déjeuner : les banlieues et l'emploi. » Quelques blagues et lapsus en amuse-gueules, puis du solide, attention ( Le Canard enchaîné du mercredi 18 juillet 2007) :




Et voilà que maintenant elle annonce qu'elle est prête à passer à l'acte:

Logement: Christine Boutin "n'exclut pas la possibilité" de réquisition

La ministre du Logement Christine Boutin "n'exclut pas la possibilité de réquisitionner certains immeubles" dans le cadre de la préparation du plan hiver, a-t-elle déclaré mercredi à l'AFP.

"En ce qui concerne la préparation du plan hiver, je n'exclus pas la possibilité de réquisition de certains immeubles cet hiver, si nous n'arrivons pas à répondre à la demande", a indiqué Christine Boutin qui a visité, dans la matinée, le centre du 115 géré par le Samu social à Ivry (Val-de-Marne).

"La loi (ndlr: de réquisition) existe, elle a été rarement appliquée, elle n'est pas obligatoirement d'une efficacité à 100% mais, compte tenu de la gravité de la situation, et de facon exceptionnelle, je n'exclus pas la possibilité d'user de ce droit de réquisition dans les zones tendues".

Ce droit de réquisition, a précisé la ministre, pourrait s'exercer "sur des institutionnels, des immeubles qui appartiennent à des compagnies d'assurances et qui ne sont pas utilisés, etc.".

Mme Boutin doit présider jeudi matin, avec les préfets d'Ile-de-France, la réunion annuelle pour préparer le plan "grand froid", plan d'urgence hivernale.

20Minutes.fr avec AFP, éditions du 17/10/2007


Dans une autre dépêche, il est précisé que "
ce droit de réquisition pourrait s’exercer sur des immeubles qui appartiennent à l’Etat ou à des sociétés privées et qui ne sont pas utilisés".


Chiche! "tout" deviendrait-il vraiment "possible" avec ces clowns?


Demandez aux Macaq (dont c'est déjà la deuxième - officielle du moins - tentative avortée d'occupation de locaux vides pour les transformer en résidences universitaires):
Expulsion cinema. Demandez rue de la Banque, où ça s'éternise: 5h01 5oct 07; 5h40 5oct 07; 23h 5oct 07. Même le blog du ministère a été réactivé pour l'occasion. Je le redis : bon d'accord Jeudi Noir sont des bouffons, d'accord A. Legrand, son sourire et son anorak rouge même floutés ça fait tache, quant au DAL... mais quand même... Et encore, tout cela ce sont les vitrines, et quand c'est des actions moins exposées, quand les carnets d'adresses sont moins bien fournis... ?

Demandez près de chez vous, c'est forcément arrivé près de chez vous, ou alors ça ne saurait tarder...

14 oct. 2007

trip-tyque

A la demande générale (!), quelques images. Toujours depuis le troisième étage, mais de jour cette fois et même avec du soleil:


Où l'on voit, de gauche à droite, le bâtiment immonde et désaffecté dont on a déjà parlé, Gallieni 1 qu'il s'appelle. Vient ensuite Gallieni 2 (avec sa navette spatiale qui semble prête à décoller sur le toit), en remplacement du premier. Simple transfert apparemment, quand c'est pourri on en construit un autre à côté et basta. Babylone n'en est plus à ça près.


Puis une des Mercuriales et des HLM. Avec quand même un peu de vert au premier plan (autour des anciens transfos EDF, très intéressant, surtout de près, de voir comme la nature réinvestit peu à peu les lieux), et puis une école, avec son terrain de jeu (la quantité de ballons qui passent chez nous...).


Encore des HLM, et même un foyer Sonacotra (pardon: Adoma), le troisième un peu en retrait, le plus gris, pour loger les ouvriers qui ont construit le reste alentour sans doute.

Et voilà, bientôt des images de l'intérieur...

10 oct. 2007

relocalisation



Cette fois c'est au n° 57. On prend les mêmes et on recommence? Presque.


Histoire de commencer à ouvrir notre nouveau site sur l'extérieur, de faire découvrir les activités du collectif (artistes, associations & individus).

- expositions
- visites des ateliers
- buvette & restauration
- performances
- tables de presse…

et pour les noktambules, il y a toujours le bus de nuit devant la porte. à +

7 oct. 2007

chapitre de suggestions

Dans la vie de chaque homme, il survient au moins une époque où l’esprit semble un court moment se détacher du corps, et, s’élevant au-dessus des préoccupations mortelles, au point d’en avoir une vue compréhensive et générale, apporte en toutes circonstances une appréciation de son humanité, aussi exacte que possible, à cet esprit particulier. L’âme ici se sépare de sa propre idiosyncrasie ou individualité, et considère son être non plus comme sa possession exclusive, mais également comme une portion de l’être universel. Toutes les bonnes résolutions importantes que nous prenons – toutes les régénérations du caractère, marquées dans un sursaut – n’interviennent qu’à de telles crises de la vie. Et c’est ainsi notre sentiment du moi trop aigu qui nous rabaisse et nous conserve au rang d’êtres déchus [1].

* * *


Qu’il y ait une injustice à ne pas considérer l’imagination comme la reine des facultés mentales, c’est ce que prouve la conscience aiguë qu’a l’homme imaginatif du fait que ladite faculté conduit souvent son âme jusqu’à l’aperçu de choses surnaturelles et éternelles – jusqu’à l’extrême limite des grands secrets. En effet, il arrive à sentir par moments les parfums diffus et à entendre les mélodies d’un monde plus heureux. Quelques-unes des connaissances les plus profondes – peut-être toutes les connaissances très profondes – ont été le fruit d’une imagination hautement stimulée. Les grands intellects devinent avec justesse. Les lois de Kepler ont été, de son propre aveu, devinées [2].

* * *


La perception intuitive, apparemment fortuite, par laquelle nous accédons bien souvent à la connaissance, au moment où la raison faiblit, abdiquant tout effort, est assez semblable au coup d’œil jeté furtivement vers une étoile, par lequel nous la voyons plus clairement que si nous dirigions notre point de vue en plein sur elle ; ou bien encore, à la façon dont nous gardons les yeux mi-clos, à la vue d’un gazon, pour en apprécier plus pleinement l’intensité du vert [3].


Edgar Allan Poe, décembre 1844.

Extrait de Marginalia, ouvrage déjà cité ici (Allia, trad. et notes L. Menasché)

[1] Le même sujet est traité par Poe dans quelques nouvelles somnambuliques : Révélation magnétique, La Vérité sur le cas de M. Valdemar, et surtout Colloque entre Monos et Una. Son poème Pour Annie s’inscrit dans une veine comparable.
[2] Johannes Kepler (1571-1630), astronome allemand. L’idée est chère à Poe et sera reprise dans Eurêka.
[3] Cette idée figure, avec quelques modifications, dans Le Double Assassinat dans la rue Morgue ; et sera plus amplement développée dans Colloque entre Monos et Una.

image : Claude Pélieu - Fat Slut Blues (collage-transfert)

3 oct. 2007


3ème étage soir

2 oct. 2007

« Une poche de nuit est en nous »

Gisèle Prassinos, née en 1920 à Istanbul – à l’époque Constantinople –, est poète et plasticienne. Elle a publié dès l’âge de quatorze ans dans la revue Documents 34. Elle a aussi écrit des nouvelles et des romans, dont le très beau Le visage effleuré de peine et Brelin le frou.



Tout sent la noisette ici
Je le sais et je sais aussi
Qu’il y a une table
Et un chien qui se pâment
Comme moi tout est beau ici
Et je vois dans un coin
Entre les fils entremêlés du soir
Une ombre et un chameau
Qui craquent
Pour savoir combien il y a d’heures
Ici j’ai parlé et là je me suis tuée
Et après quand j’ai passé par
Le petit endroit du couloir
Quelqu’un m’a enterrée
Et alors seulement après tant de folies
J’ai compris qu’il y avait des tigres ici
Qu’il y avait aussi des cheveux
Et que la mort et ses yeux ont disparu.





Parmi les fleurs ton cœur a germé
Ainsi qu’un démon des plumes centrales
Et plus tard
Entente certaine
Plus tard très tard dans un lieu sûr
Je t’enlèverai les narines pour que tu sois belle
Très belle
On disait oui
Mais quand mon être vieux et lent
Très veineux et presque maigre
Mais naturellement
Nous irons là
Si vieux qu’il peinait si fort
J’ai chanté avec toi
L’éternelle.



La Lutte Double (G.L.M., 1938).





VIENS SUR MOI…


Viens sur moi sans tes genoux vides
Essaie sans tes doigts que je baise
D’ouvrir ce petit lit lourd de blancheur.
J’y ai mis de la braise.
Un souffle chaud de ceux qu’on trouve à la campagne
L’occupe et nous le fait aimer.
Le matin y plonge sans cesse
Avec des fleurs et du papier d’argent
On sent sous la toile une odeur de bois coupé
Qui monte dans la tête de ceux qui le regardent.
Ecoute-moi ne t’amuse pas à me lancer loin de toi
Admire un peu un objet
Que j’ai confectionné avec ma peau et mon corps engourdi.





LA RIVIÈRE ET LA FLEUR


La rivière et la fleur sont des femelles
Tandis que tes cheveux sont beaux.
J’aime les cheveux et la toile est plus belle
Et plus beaux encore sont les animaux.
Il y a dans tes bras quelque chose qui a des moustaches
Un nez des yeux et quelquefois une queue.
Mais puisque tu ne veux pas me prendre
Tu es très satisfaite.


Facilité Crépusculaire (Debresse, 1937).


17 sept. 2007

Le PCF n'a rien compris au rock’n’roll


(de nos envoyés spéciaux)

Aliz et Edgar à la fête de l’Huma. Des invits de dernière minute. Pour se faire dédicacer un T-shirt du Che par sa fille, présente cette année, pour participer à une table ronde sur le «rassemblement de la gauche» ? Allons… Pour assister au concert d’IGGY & THE STOOGES, pardi !

Chemin faisant, Ed nous raconte mille et une anecdotes sur le groupe, il est intarissable. Ça fait plus de 20 ans qu’il écoute leur musique, il a déjà vu Iggy en solo à Berlin, à Buenos Aires, « mais les Stooges live, vous vous rendez compte ? », etc., etc. En attendant la navette, il nous lit aussi des extraits d’un bouquin qu'il trimbale avec lui : Enseignement de la révolution espagnole (Vernon Richards, 10/18), chapitre Les communistes avant-garde de la contre-révolution

Une fois sur place, on s’approche le plus possible (des arrêts dans différentes buvettes nous ayant quelque peu retardé), pour se retrouver sur la droite de la scène, assez près quand même, juste en face d’une des tours d’enceintes. A 22h pile (c’est retransmis à la radio), c’est parti.

Alors qu’on se hausse sur la pointe des pieds pour s’y retrouver un peu et tenter d’apercevoir au mieux l’Iguane et ses potes, au bout de deux minutes il faut se rendre à l’évidence : le son est faiblard ! Incroyable ! C'est pas qu'il faille tendre l’oreille, mais presque ! Un comble, vraiment. Et que doivent capter celles et ceux qui sont bien plus loin derrière, une foule impressionnante ?

Ce volume ridiculement faible est indigne de cette formidable machine à rocker que sont les frères Asheton, admirablement épaulés par Mike Watts (Minutemen, Firehose, etc.) à la basse, rejoints au bout de quelques titres par le saxophoniste Steven Mac Kaye, oui, celui qui joue sur Fun House.

Merde, c’est pas les flonflons à Renaud là ! Il fallait foutre le feu au niveau du son, c’était la moindre des choses pour des musiciens de cette trempe, pour ces précurseurs inégalés du punk-rock-free-metal-rentre-dedans. Désolant, d’autant plus que le groupe est en grande forme et qu’Iggy n’a pas failli pas à sa réputation de frontman hors-pair, drôle et survolté, chantant ses classiques (Dirt, I wanna be your dog, T.V. eye, 1969, etc.) comme au premier jour (tellement que derrière nous une fille a fait une crise d’épilepsie - véridique !), descendant plusieurs fois dans la fosse puis n'hésitant pas, comme à son habitude, à faire monter le public sur scène (COME ON!), au grand dam du service d'ordre qui ne savait plus où donner de la tête.

Alors le résultat est mitigé : oui, on les a vus, oui, ils étaient au top, c’est sûr ça fait du bien de les voir comme ça, mais on ne les a malheureusement pas entendus comme ils méritaient qu’on les entende : A DONF ! Non, décidemment, le PCF n’a rien compris au rock’n’roll !


Quelques photos du concert ici. (dommage, on n'y voit pas "Rock Action" et son frangin)

Le texte complet de Vernon Richards, avec le chapitre XI en question

et V. R. photographe, biographie.

16 sept. 2007

Et maintenant c'est des tests ADN.

Rassemblement ce mardi à 18 heures devant l'Assemblée nationale contre le nouveau projet de loi - encore un ! - relatif à « la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile » qui sera soumis à discussion.




ÇA SUFFIT !


Adopté mercredi dernier par la commission des lois de l'Ass.Nat., un nouvel amendement restreindrait encore davantage le droit des étrangers, et notamment le droit au regroupement familial, par la proposition d'instaurer des tests ADN pour s’assurer de la filiation des enfants qui auraient la folle prétention de vouloir rejoindre leurs parents en France.

Bien entendu, les acolytes de Sarkozy (en l'occurrence le député UMP Thierry Mariani) soulignent pour leur défense que ces tests ne seraient pas obligatoires. Or il n'est pas difficile d'imaginer que les candidats qui ne se soumettraient pas au test (entre 150 et 1000 euros selon les pays, à leurs frais) verraient leurs demandes systématiquement rejetées. Le regroupement familial est déjà très très encadré et pouvoir faire venir sa famille est de plus en plus un parcours du combattant, c'est rien de le dire, à l'heure où le traitement
«au cas par cas» est devenu la règle et où la loi, quoi qu'on en pense, n'est définitivement pas la même pour tous.

De toutes les manières,
«volontaire» ou obligatoire, la question n'est pas là. C'est l'idée même de tests ADN pour prouver sa paternité et avoir le droit de vivre avec ses enfants qui est insupportable. Ainsi que le rappelle le communiqué Une famille, ce n’est pas le résultat de tests ADN sur hsn-info (lu via L'En Dehors):

« La France interdit, en effet, hors décision de justice ou besoins médicaux, de procéder à de tels tests tout simplement parce qu’elle considère, à juste titre, que la définition de la famille ne se borne pas au lien biologique.

Réduire la filiation au seul lien biologique, c’est non seulement appliquer un traitement discriminatoire aux étrangers mais c’est aussi nier qu’une famille, ce sont des liens d’une autre nature que ceux du sang.

En décidant d’imposer un tel test aux étrangers, le législateur français nie l’histoire personnelle de chacun.

C’est l’humanité d’hommes, de femmes et d’enfants qui est déniée en la réduisant à une chaîne de molécules.»

« Aucun sujet ne doit être tabou » a pour sa part déclaré Hortefeux. Ben voyons, à force d'être « décomplexé », ce pays s'achemine tout bonnement vers le totalitarisme. En effet, il ne s'agit plus pour ces tristes sires de soi-disant lutter contre une immigration qui serait « subie », afin de récupérer les électeurs déboussolés. Non. Enfin, plus seulement. Un pas supplémentaire, très idéologique, dans la volonté d'humiliation et de négation de l'autre (l'étranger, le pauvre, le différent) en tant qu'individu, en tant qu'être humain, vient d'être franchi.

Doit-on s'étonner? Pas vraiment, si l'on se rappelle les propos du candidat Sarkozy, en mars 2007, sur « la part de l’inné » qui serait selon lui « immense »
(pédophiles de naissance, suicidaires génétiques), ou encore son projet de loi sur la prévention de la délinquance (2006), qui voulait instituer chez les tout jeunes gamins un dépistage précoce des « troubles de comportement ».

Et maintenant, il faudrait se soumettre à un test ADN pour obtenir un visa? Nous ne pouvons laisser faire.

voir également l'appel du GISTI

7 sept. 2007

bulldozer vs. solidarité

Nous avons eu davantage de précisions sur la destruction de la Picharlerie. Destruction du site, pas du collectif hein. Mais quand même, un coup dur, qui s'inscrit dans une politique générale de mise aux "normes" des moindres recoins du territoire, qu'il s'agit de rentabiliser. Des opérations coups de poings légales bien entendu, à défaut d'être justes. Sur le site du collectif, un très bon texte de présentation fait le point sur la situation, après avoir replacé les Cévennes dans le contexte historique (désertification des provinces, puis au contraire "exode urbain" depuis quelques années). Ce texte est aussi un appel à poursuivre les luttes et à les fédérer.

Hier matin c'était l'arrachages des tentes et l'embarquement des affaires de 112 personnes, dont des femmes et des enfants, à Aubervilliers. A la matraque, sur demande de la mairie (PC),
pour "trouble à l'ordre public". Les personnes, sans-logis, n'ont évidemment pas où aller. Alors, pour le moment, elles restent sur place.

A noter également, un autre foyer en colère, rue des Amandiers, Paris 20ème. L'ADEF n'est pas l'Adoma-Sonacotra, mais dans le genre ça a l'air pas mal non plus...

Y en a marre!!

un jeu d'enfant


Glanée je sais plus où, cette pub vintage. Pour quelques dollars, de quoi amuser ces chères têtes blondes. "Rockets that fire", "firing torpedoes". Dans d'autres contrées, des gamins participent à de vraies guerres, eux. Des gamines, aussi. Et pourquoi ça ?

26 août 2007

il nous en reste combien?



Des mines anti-personnel?

Combien exactement? va savoir, Secret Défense.

Si l'on suppose que l'Hexagone a appliqué la loi n° 98-564 du 8 juillet 1998, « tendant à l'élimination des mines antipersonnel », une note précise que « La totalité des mines antipersonnel réelles encore détenues en stock par les armées sera détruite avant la fin de l'année 1999, à l'exception du stock de 5000 mines autorisé par la loi. »

Ah bon, si c'est autorisé par la loi...

voir la CONVENTION SUR L'INTERDICTION DE L'EMPLOI, DU STOCKAGE, DE LA PRODUCTION ET DU TRANSFERT DES MINES ANTIPERSONNEL ET SUR LEUR DESTRUCTION
rapport août 1999.

8 août 2007

SOMETHING SPECIAL



Ouais, Lee Hazlewood nous a quittés, le 4 août dernier. 78 ans. Bon, on s’y attendait un peu, on savait l’homme malade depuis plusieurs années. Par ici, c’est Libé d’hier qui relaie la nouvelle, dans un article un peu caricatural, quand même. « Lee Hazlewood avait tout du parfait redneck » ? Sans blague! Un redneck pur et dur n’aurait par exemple jamais passé de disques de Hank Ballard (un artiste noir) entre deux guimauves genre Bing Crosby, comme Lee avait pris l’habitude de le faire alors qu’il était DJ sur une petite station radio de la ville de Coolidge (Arizona) au début des années 50, au grand dam de la direction qui menaça plusieurs fois de le virer, jusqu’à ce que l’audimat monte en flèche. Un vrai redneck ne se serait peut-être pas auto exilé en Suède au début des années 70 (il embarque avec son fils pour lui éviter de devoir faire le service militaire aux States, c.a.d. aller au Vietnam).

Retour rapide sur ce qu’il faut bien appeler une carrière, terme que Lee n’utilisait pourtant jamais à propos de son parcours de dilettante inspiré, chanteur, auteur-compositeur, producteur, acteur occasionnel, qui n'était par contre pas vraiment doué pour le business (ses tentatives pour monter seul des maisons d'éditions ou des labels ont toujours plus ou moins tourné court).

Surtout connu pour sa collaboration avec Nancy Sinatra dont la carrière peinait à décoller avant que Lee ne lui offre So long Babe fin 1965 et surtout These Boots Are Made for Walkin’ quelques mois plus tard assurant à celle-ci le statut de star planétaire que l’on sait, il avait déjà connu le succès dans les charts avec The Fool*, une de ses premières compositions interprétée par Sanford Clark, et surtout en produisant Duane Eddy & His Twangy Guitar dans la deuxième moitié des fifties. C’est que Lee était un perfectionniste, un fou qui pouvait passer des heures à placer et déplacer les micros et les enceintes dans le petit studio Ramsey (Phoenix, Arizona) à la recherche du son et de la texture qu’il avait en tête, avant de pouvoir s’acheter une chambre d’écho digne de ce nom. Et lorsque qu’on réécoute ses productions de cette époque, dès Rebel Rouser, il est frappant de sentir à quel point ce son est organique, aérien et dense à la fois, bien en avance sur son temps. Le tout jeune Phil Spector, alors parfait inconnu, traîne beaucoup dans ce même studio et avouera par la suite en avoir appris un maximum juste en restant assis là à regarder son aîné bosser, quand ce dernier ne le virait pas, exaspéré parfois par ce morveux un peu trop collant.

* repris, entre autres, par Elvis himself (sur Elvis Country) et par la Mano Negra (sur King of Bongo)


En 1963, il enregistre lui-même ses chansons et en deux jours c’est Trouble Is A Lonesome Town qui est mis en boîte, une sorte de « concept » album, bien que le terme n’existe pas encore, une suite de morceaux ni vraiment folk, ni vraiment pop, ni vraiment country, un mélange de tout ça. Comme souvent au sujet de ses propres enregistrements, Lee considère cela comme « juste des démos », histoire de voir si des chanteurs établis seraient preneurs. Ça n’est pas le cas, pas encore.


Lorsque déferle la British Invasion (Beatles, Stones, puis Who, Kinks...), et que dans le même temps s'affirme, entre autres machines à succès, la Tamla Motown (en particulier les Supremes), Lee prend une année sabbatique, vivant tranquillement des royalties sur les tubes avec Duane Eddy, dont il avait co-signé la plupart. Jusqu’à ce que le clan Sinatra le contacte...



en chantier... à+

à lire: un entretien assez long avec Lee, part 1 et part 2.

Q : On ne sait pas vraiment quel fut votre mode de vie : bohémien ou nabab ?

L. H. : Ma vie, c’est ce que j’en ai fait, travaillant avec qui je voulais travailler, jouant où je voulais jouer. Sans me prendre trop au sérieux.

3 août 2007

Reportage: Adoma nous (re)voilà !


Jeudi 2 août 2007, 42 rue de Cambronne, Paris 15ème, face au siège de l’Adoma (ex-Sonacotra)

On n’était pas nombreux, une petite quarantaine à peine. Militants en vadrouille estivale, résidents « sans-papiers » qui ont peur de se faire rafler, essoufflement des mobilisations ?…

17h45, une délégation est reçue par l’Adoma: un élu du 20ème, l’avocat des résidents menacés d’expulsion, un membre du Copaf (Collectif pour l’avenir des foyers), deux représentants du foyer La Duée. Ils en ressortiront à 19h30, soit près de deux heures plus tard.

A propos des arriérés sur les loyers, il semble qu’une négociation se dessine. C’était le volet le moins compliqué de l’affaire, les sommes étant du reste dérisoires. Au sujet des « surnuméraires » bien sûr c’est plus difficile, beaucoup plus. La Sonaco s’en tient à sa ligne de toujours, immuable : le règlement c’est le règlement, c’est une question de sé-cu-ri-té, point. Lorsqu’il est fait remarquer que question sécurité (robinets qui fuient 24h/24, prises de courant défectueuses et dangereuses, issues de secours bloquées depuis des lustres, etc.) ça laisse effectivement à désirer, le poisson est apparemment vite noyé. Le dialogue est souvent tendu, nous rapporte la délégation.

Dehors, pendant que quelques slogans sont scandés au mégaphone histoire de mettre un peu de pression pendant les discussions qui ont cours à l’intérieur, on discute avec les résidents présents, dont certains habitent au foyer depuis son ouverture (1980). Tous soulignent le fait qu’ils travaillent, et dur. Les conditions de vie déplorables sont évoquées : cuisines collectives fermées sous prétexte de rénovation et mise aux normes et jamais rouvertes, manque de WC (« le matin, avant d’aller bosser, il faut faire la queue »), manque de point d’eau dans les étages (« il faut souvent descendre au sous-sol pour trouver de l’eau »), ascenseurs en panne pendant des mois… Une litanie tout ce qu’il y a de plus digne cependant. Un ras-le-bol et des désirs de conditions de vie décentes. Il est également rappelé que deux personnes logeant dans une chambre de 17 m2 paient chacune 223 euros par mois…

En conclusion :

La lutte continue ! Ne pas faiblir dans la mobilisation, rester vigilants, surtout pendant l'été, période toujours propice à des coups fourrés. Continuer de démarcher auprès des résidents pour qu’ils intègrent des collectifs, ce qui est de toutes façons vital si on a en plus des problèmes de titre de séjour, ne pas rester isolé, ne pas avoir honte, parler de ses problèmes administratifs ou financiers… Pour les assos et les orgas, activer les réseaux et continuer à diffuser l’info.

Avant tout début de semblant de rénovation du foyer, nécessité de mettre en place une table ronde pour régler le problème des menaces d’expulsions : cadres de l’Adoma, résidents, élus, associations, voisins…

Ecrire ou faxer au Préfet de police de Paris pour que soient immédiatement annulées les procédures permettant aux forces de l’ordre de pénétrer dans les foyers, ce qui est inacceptable.

Pour faire avancer le dossier, il s’agit de bien montrer que les cas des « surnuméraires » sont des cas de mal-logés, des sans logis comme beaucoup surtout en région parisienne, victimes de l’exclusion, de l'exploitation et de la stigmatisation, ceux qui ne peuvent avoir accès au marché locatif classique (« quand j’appelle pour une annonce et qu’on entend ma voix d’africain, on me dit systématiquement que le logement est déjà pris »), ni aux logements sociaux (non prioritaires car célibataires sans enfants).

quelques slogans :

Adoma, Sonacotra
Pas de police dans les foyers !

Non aux expulsions !
Discutons des solutions!

Droits des locataires, droit d’héberger !

Adoma, Sonacotra
Rendez-nous nos cuisines !

etc.

Pour mémoire et plus d'explications, voir l'appel au rassemblement.

Quelques photos de
mobilisations passées ou d'autres foyers, et un «mini-docu».

Voir aussi l'article wiki rédigé par un correspondant: Foyers de Travailleurs Migrants.

A suivre...

24 juil. 2007

ROIR

Allez, pour se changer les idées, rien de tel qu'une petite madeleine, et même plusieurs. Ah, les cassettes ROIR (pronounced "roar")... Que du beau monde! Souvenez-vous, "CASSETTE - ONLY"...


un must, mi-live mi-studio, mes enregistrements préférés du groupe.
(avec les notes de Lester Bangs au verso)


un live copieux, Tom Verlaine très inspiré. La reprise de Satisfaction en rappel est du pur bruit.


les premières démos avec le batteur Billy Murcia, mort tragiquement comme on dit (un cocktail d'alcool et de Quaaludes), remplacé ensuite par Jerry Nolan.


avec Wayne Kramer, sorti de taule, sur un titre.


avec Alan Vega sur un titre, son Rocket USA.


avec notamment Piss Factory de Patti Smith, Little Johnny Jewel de Television et Blank Generation de Richard Hell & the Voidoids.


« Suicide was always about life. But we couldn't call it Life. We never would have gotten a gig. So we called it Suicide because we wanted to recognize life. » - Alan Vega, 1985


celle-là, fallait oser quand même.



J'ai perdu R.I.P., de Richard Hell & the Voidoids, et puis il y avait aussi Babes in arms, du MC5.

C'était les années 80. Depuis, la plupart des titres du catalogue ont finalement été réédités en CD, et le label continue à produire, il est même devenu une référence en reggae-dub (ils ont l'excellent Gato Negro, du Nigeria) . Le site officiel est par contre assez décevant.

11 juil. 2007

30 juin 2007

c'est parti !

Hier soir deux groupes déjà ( Noktambules + La K-bine), répétition générale à Libertalia en quelque sorte...



FESTIVAL DE SOUTIEN CASA

CONCERTS, SPECTACLES, PROJECTIONS, DEBATS, TABLES DE PRESSE, FREE MARKET, ESPACE JONGLAGE & CIRQUE...

dans 4 espaces différents: cour extérieure, bar/terrasse, salle de concert, ateliers d'artistes


entrées soutien libre (sauf le 6 juillet), restauration sur place, bus de nuit devant la porte...

29 juin 2007

la folie

Réécouter La folie, des Stranglers, par les Stranglers, est une expérience un peu embarrassante, mais pleine d'enseignements au final. Ce n'est pas un de leurs meilleurs morceaux, et puis ces paroles en français, ce refrain "oui, c'est la folie tam tam", franchement... Bon, les Stranglers ont toujours été un groupe, comment dire, cheulou. Dans la foulée on lit ces vers, de Fernando Pessoa:

Sans la folie, l'homme qu'est-il
De plus que la robuste bête,
Cadavre ajourné qui procrée ?

(DOM SEBASTIEN, ROI DU PORTUGAL, in Je ne suis personne, C. B. Editeur)



hum... toujours en vrac, je ne peux m'empêcher d'exhiber une (autre) photo de Rose:


à +

22 juin 2007

NON

Dans la continuité de divers billets ci-dessous, je signale, une fois n'est pas coutume, la mise en ligne d'une pétition: NON AU MINISTERE DE L’IMMIGRATION ET DE L’IDENTITE NATIONALE, à l'initiative des huit chercheurs démissionnaires de la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration (CNHI). Toutes les infos sur le site.

21 juin 2007

"ensemble nous vaincrons"

Puisqu'un dessin vaut souvent mieux que de longs discours, j'y reviens. L'idée de ce nouveau ministère de l'immigration etc. m'est décidemment par trop insupportable. Mais "ils" ne l'emporteront pas en paradis, comme on dit...



- pas comme ça















- mais comme ça!






Der Ararat n°1, revue apparentée DADA, Munich 1918

A lire également:
  • sur HNS-info: Suicides en centres et locaux de rétention administrative, véritables tragédies du « chiffre » et de la déshumanisation

19 juin 2007

Salon de la destruction

Dimanche après-midi, à Bagnolet, on se disait "mais c'est quoi tous ces hélicoptères?". Dans le coin ça brasse déjà pas mal dans les airs en temps normal mais là... Bon sang mais c'est bien sûr! Le Bourget! Le salon des machines de guerre qui volent. Oui, bien sûr, oui il y a aussi du civil. Qui n'en est pas moins néfaste pour la planète et les populations. Ainsi on pourra y suivre les derniers épisodes du duel-feuilleton Boeing-Airbus-je te tiens-tu me tiens-par la barbichette. De l'avis de tous les commentateurs assermentés, aviation civile ou militaire, cette année s'annonce en tous cas comme "un grand cru". Des milliards d'euros de retombées. Serge Dassault se félicitait aujourd'hui sur RFI de ses ventes passées et de celles à venir, en expliquant son succès par la qualité de ses produits, sans bien entendu indiquer que c'était aussi et surtout grâce à la permanence et même la recrudescence des guerres (je me refuse à parler de "conflits" ou de "crises") un peu partout autour du globe.

"L’armée de l’air participe activement au salon du Bourget 2007" peut-on lire sur le site du Ministère de la Défense (là c'est pareil, il y a déjà un moment qu'on ne dit plus Ministère de la Guerre, ni même des Armées, vous vous souvenez?). Activement? C'est le contraire qui serait étonnant. En attendant Euronaval ou Eurosatory, grand-messes "seulement" biennales des technologies de la mort, on pourra donc patienter en allant attraper un torticoli à mater les démonstrations spectaculaires des Rafales (Dassault - photo 1) et Eurocopter (EADS - photo 2), et autres Mig, F16 et F18.

Les affaires sont les affaires. Le très prudent Monde rappelait encore aujourd'hui que "depuis 2005, le total des dépenses militaires annuelles de la planète a de nouveau franchi les 1 000 milliards de dollars (1 204 milliards en 2006), retrouvant le niveau atteint au plus fort de la tension Est-Ouest, une période qui fut celle de l'âge d'or des régimes de contrôle des armements". Différents instituts de recherche "soulignent l'évolution alarmante que connaît la planète, qui, en 2006, a consacré plus de 2,5 % de son produit intérieur brut (PIB), soit 184 dollars par habitant (135 dollars en 2001), à des dépenses militaires. Celles-ci ont progressé de quelque 37 % depuis dix ans". Et, bien entendu, "les pays riches sont les principaux responsables de cette militarisation croissante : sur les 1 118 milliards de dollars déboursés en 2005, 707 milliards proviennent des membres du G8. Même si la comparaison a ses limites, le montant de l'aide globale au développement (106,8 milliards de dollars en 2005) souligne le caractère incantatoire des discours sur la solidarité internationale." Ben oui. Et ça rapporte combien, docteur?

Fillon a déjà fait le pitre au salon et Sarkozy y est attendu ce samedi, avec anxiété semble-t-il. Eh oui, car si MAM, avant de partir, a bien tout fait pour charger à bloc la loi de programmation militaire jusqu'à 2009 (le deuxième porte-avions etc.), il s'agit maintenant de préparer la prochaine, celle de 2009-2014. Alors les professionnels de la destruction sont nerveux et oscillent dans leur discours entre larmes, menaces et cocoricos: "Ce sera la première rencontre de Nicolas Sarkozy avec notre industrie (...), nous ferons part de nos problèmes aux plus hautes autorités de l'Etat" a déclaré le président du GIFAS (groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) Charles Edelstenne, en évoquant les "défis" du secteur, "la compétitivité et l'environnement pour lequel l'industrie accentue ses efforts de réduction des émissions de CO2 et de nuisances sonores". Ahah! Après les voitures vertes, les avions de l'espoir. Mais: "L'euro fort détruit nos marges, pour être compétitifs nous devons soit encore réduire ces marges soit délocaliser", a ajouté M. Edelstenne, par ailleurs PDG de Dassault Aviation. "Pour relever ces défis, l'Etat doit être à nos côtés, faire le choix stratégique de soutenir une industrie indispensable à l'économie de la France", a-t-il ajouté.

Oui, surtout que, on le sait, au rythme où vont les choses, le nombre d'avions en service devrait doubler d'ici à 2026 (trafic de passagers et de fret en croissance exponentielle constante de 5% par an en moyenne)... Les massacres lucratifs ET les émissions massives de CO2. Un bien beau salon! L'avion, civil ou militaire, vert écolo-propre ou gris camouflage, c'est carton plein! Ah, et puis il y a les hélicos, gros gros consommateurs-pollueurs, et puis...

Pour finir, rappelons juste pour l'anecdote - mais qui en dit long - que Mitterrand fraîchement élu avait pris grand soin en inaugurant en 81 ce même salon du Bourget de ne poser à côté d'aucun appareil militaire ou apparenté (ou alors à la limite en les repeignant de blanc et en les délestant de tout missile), afin de ne pas envoyer au "peuple de gauche" en plein élan une image qui aurait pu sembler trop hard, trop décalée. Ce qui n'a pas empêché la France de très bien se maintenir dans le peloton de tête des vendeurs d'armes de par le monde...


Sur le volet civil, concernant aviation et environnement, voici quelques liens fort documentés (et d'autant plus inquiétants!!):
  • Le rapport spécial du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), L'AVIATION ET L'ATMOSPHÈRE PLANÉTAIRE
  • Les actes du colloque de l'ADEME, "Quelles perspectives de réduction des émissions de CO2 dans le secteur des transports (route et aviation)" (septembre 2005)
(merci Aliz)

18 juin 2007

même

En face de Libertalia, même les barrières de chantiers sont rastas

La pelleteuse assassine n'est plus là, ouf!
Du coup, il y a du métal à récupérer
Un paquet, même
Ça tombe bien, nos ferrailleurs sont passés par ici
ils repasseront par là.

15 juin 2007

bibliographie occulte (3)

il a même été adapté aux USA!

Play with fire


Mircea Cantor - born to be burnt, 2006



Mircea Cantor - double heads matches, 2002-2003
(20 000 boxes produced manually)

DE CES NOTES PRISES DANS LES MARGES DES LIVRES ET D'AUTRES CHOSES ENCORE...