cliché: un clochard à Paris en 1898, par Eugène Atget
26 déc. 2007
salauds de pauvres, l'éternel retour
cliché: un clochard à Paris en 1898, par Eugène Atget
envoyé par edgar à 11:33 6 commentaires
Libellules : arrête de t'foutre de ma gueule, luttes, politique, réquisitions, société
18 déc. 2007
Je la replace
Dans la rue on ne verra bientôt plus que des artistes
et l’on aura toutes les peines du monde à y découvrir un homme.
Arthur Cravan, 1914.
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Libellules : archives, lits et ratures
30 nov. 2007
Miss Hélium et Synaps à la Paloma
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Libellules : la paloma, luttes, politique, réquisitions, soundsystem
5 nov. 2007
25 oct. 2007
de la suite dans les idées?
Ça y ressemble en tous cas. Notre ministre du logement nous avait déjà fait sourire il y a quelques temps dans une Mare aux Canards intitulée « Les amusements de Matignon » : « Premier séminaire du gouvernement Fillon le 10 juillet, à Matignon. Deux sujets sont à l'ordre du jour avant le déjeuner : les banlieues et l'emploi. » Quelques blagues et lapsus en amuse-gueules, puis du solide, attention ( Le Canard enchaîné du mercredi 18 juillet 2007) :
Et voilà que maintenant elle annonce qu'elle est prête à passer à l'acte:
Logement: Christine Boutin "n'exclut pas la possibilité" de réquisition
"En ce qui concerne la préparation du plan hiver, je n'exclus pas la possibilité de réquisition de certains immeubles cet hiver, si nous n'arrivons pas à répondre à la demande", a indiqué Christine Boutin qui a visité, dans la matinée, le centre du 115 géré par le Samu social à Ivry (Val-de-Marne).
"La loi (ndlr: de réquisition) existe, elle a été rarement appliquée, elle n'est pas obligatoirement d'une efficacité à 100% mais, compte tenu de la gravité de la situation, et de facon exceptionnelle, je n'exclus pas la possibilité d'user de ce droit de réquisition dans les zones tendues".
Ce droit de réquisition, a précisé la ministre, pourrait s'exercer "sur des institutionnels, des immeubles qui appartiennent à des compagnies d'assurances et qui ne sont pas utilisés, etc.".
Mme Boutin doit présider jeudi matin, avec les préfets d'Ile-de-France, la réunion annuelle pour préparer le plan "grand froid", plan d'urgence hivernale.
Jeff Pachoud AFP/Archives ¦ ,La ministre du Logement, Christine Boutin le 13 octobre 2007 à Lyon
20Minutes.fr avec AFP, éditions du 17/10/2007
Dans une autre dépêche, il est précisé que "ce droit de réquisition pourrait s’exercer sur des immeubles qui appartiennent à l’Etat ou à des sociétés privées et qui ne sont pas utilisés".
Chiche! "tout" deviendrait-il vraiment "possible" avec ces clowns?
Demandez aux Macaq (dont c'est déjà la deuxième - officielle du moins - tentative avortée d'occupation de locaux vides pour les transformer en résidences universitaires): Expulsion cinema. Demandez rue de la Banque, où ça s'éternise: 5h01 5oct 07; 5h40 5oct 07; 23h 5oct 07. Même le blog du ministère a été réactivé pour l'occasion. Je le redis : bon d'accord Jeudi Noir sont des bouffons, d'accord A. Legrand, son sourire et son anorak rouge même floutés ça fait tache, quant au DAL... mais quand même... Et encore, tout cela ce sont les vitrines, et quand c'est des actions moins exposées, quand les carnets d'adresses sont moins bien fournis... ?
Demandez près de chez vous, c'est forcément arrivé près de chez vous, ou alors ça ne saurait tarder...
envoyé par aliz à 10:39 13 commentaires
Libellules : arrête de t'foutre de ma gueule, politique, réquisitions, société
14 oct. 2007
trip-tyque
Et voilà, bientôt des images de l'intérieur...
envoyé par aliz à 13:57 5 commentaires
Libellules : explorations, la paloma, réquisitions
10 oct. 2007
relocalisation
Cette fois c'est au n° 57. On prend les mêmes et on recommence? Presque.
Histoire de commencer à ouvrir notre nouveau site sur l'extérieur, de faire découvrir les activités du collectif (artistes, associations & individus).
- visites des ateliers
- buvette & restauration
- performances
- tables de presse…
et pour les noktambules, il y a toujours le bus de nuit devant la porte. à +
envoyé par edgar à 23:31 1 commentaires
Libellules : explorations, la paloma, luttes, réquisitions
7 oct. 2007
chapitre de suggestions
* * *
Qu’il y ait une injustice à ne pas considérer l’imagination comme la reine des facultés mentales, c’est ce que prouve la conscience aiguë qu’a l’homme imaginatif du fait que ladite faculté conduit souvent son âme jusqu’à l’aperçu de choses surnaturelles et éternelles – jusqu’à l’extrême limite des grands secrets. En effet, il arrive à sentir par moments les parfums diffus et à entendre les mélodies d’un monde plus heureux. Quelques-unes des connaissances les plus profondes – peut-être toutes les connaissances très profondes – ont été le fruit d’une imagination hautement stimulée. Les grands intellects devinent avec justesse. Les lois de Kepler ont été, de son propre aveu, devinées [2].
* * *
La perception intuitive, apparemment fortuite, par laquelle nous accédons bien souvent à la connaissance, au moment où la raison faiblit, abdiquant tout effort, est assez semblable au coup d’œil jeté furtivement vers une étoile, par lequel nous la voyons plus clairement que si nous dirigions notre point de vue en plein sur elle ; ou bien encore, à la façon dont nous gardons les yeux mi-clos, à la vue d’un gazon, pour en apprécier plus pleinement l’intensité du vert [3].
Edgar Allan Poe
Extrait de Marginalia, ouvrage déjà cité ici (Allia, trad. et notes L. Menasché)
[1] Le même sujet est traité par Poe dans quelques nouvelles somnambuliques : Révélation magnétique, La Vérité sur le cas de M. Valdemar, et surtout Colloque entre Monos et Una. Son poème Pour Annie s’inscrit dans une veine comparable.
[2] Johannes Kepler (1571-1630), astronome allemand. L’idée est chère à Poe et sera reprise dans Eurêka.
[3] Cette idée figure, avec quelques modifications, dans Le Double Assassinat dans la rue Morgue ; et sera plus amplement développée dans Colloque entre Monos et Una.
envoyé par edgar à 17:04 2 commentaires
Libellules : explorations, lits et ratures, visuels
3 oct. 2007
envoyé par edgar à 13:33 7 commentaires
Libellules : explorations, la paloma, luttes, réquisitions
2 oct. 2007
« Une poche de nuit est en nous »
Gisèle Prassinos, née en 1920 à Istanbul – à l’époque Constantinople –, est poète et plasticienne. Elle a publié dès l’âge de quatorze ans dans la revue Documents 34. Elle a aussi écrit des nouvelles et des romans, dont le très beau Le visage effleuré de peine et Brelin le frou.
Tout sent la noisette ici
Je le sais et je sais aussi
Qu’il y a une table
Et un chien qui se pâment
Comme moi tout est beau ici
Et je vois dans un coin
Entre les fils entremêlés du soir
Une ombre et un chameau
Qui craquent
Pour savoir combien il y a d’heures
Ici j’ai parlé et là je me suis tuée
Et après quand j’ai passé par
Le petit endroit du couloir
Quelqu’un m’a enterrée
Et alors seulement après tant de folies
J’ai compris qu’il y avait des tigres ici
Qu’il y avait aussi des cheveux
Et que la mort et ses yeux ont disparu.
Parmi les fleurs ton cœur a germé
Ainsi qu’un démon des plumes centrales
Et plus tard
Entente certaine
Plus tard très tard dans un lieu sûr
Je t’enlèverai les narines pour que tu sois belle
Très belle
On disait oui
Mais quand mon être vieux et lent
Très veineux et presque maigre
Mais naturellement
Nous irons là
Si vieux qu’il peinait si fort
J’ai chanté avec toi
L’éternelle.
La Lutte Double (G.L.M., 1938).
VIENS SUR MOI…
Viens sur moi sans tes genoux vides
Essaie sans tes doigts que je baise
D’ouvrir ce petit lit lourd de blancheur.
J’y ai mis de la braise.
Un souffle chaud de ceux qu’on trouve à la campagne
L’occupe et nous le fait aimer.
Le matin y plonge sans cesse
Avec des fleurs et du papier d’argent
On sent sous la toile une odeur de bois coupé
Qui monte dans la tête de ceux qui le regardent.
Ecoute-moi ne t’amuse pas à me lancer loin de toi
Admire un peu un objet
Que j’ai confectionné avec ma peau et mon corps engourdi.
LA RIVIÈRE ET LA FLEUR
La rivière et la fleur sont des femelles
Tandis que tes cheveux sont beaux.
J’aime les cheveux et la toile est plus belle
Et plus beaux encore sont les animaux.
Il y a dans tes bras quelque chose qui a des moustaches
Un nez des yeux et quelquefois une queue.
Mais puisque tu ne veux pas me prendre
Tu es très satisfaite.
Facilité Crépusculaire (Debresse, 1937).
envoyé par edgar à 09:01 5 commentaires
Libellules : explorations, lits et ratures
17 sept. 2007
Le PCF n'a rien compris au rock’n’roll
Chemin faisant, Ed nous raconte mille et une anecdotes sur le groupe, il est intarissable. Ça fait plus de 20 ans qu’il écoute leur musique, il a déjà vu Iggy en solo à Berlin, à Buenos Aires, « mais les Stooges live, vous vous rendez compte ? », etc., etc. En attendant la navette, il nous lit aussi des extraits d’un bouquin qu'il trimbale avec lui : Enseignement de la révolution espagnole (Vernon Richards, 10/18), chapitre Les communistes avant-garde de la contre-révolution…
Alors qu’on se hausse sur la pointe des pieds pour s’y retrouver un peu et tenter d’apercevoir au mieux l’Iguane et ses potes, au bout de deux minutes il faut se rendre à l’évidence : le son est faiblard ! Incroyable ! C'est pas qu'il faille tendre l’oreille, mais presque ! Un comble, vraiment. Et que doivent capter celles et ceux qui sont bien plus loin derrière, une foule impressionnante ?
Ce volume ridiculement faible est indigne de cette formidable machine à rocker que sont les frères Asheton, admirablement épaulés par Mike Watts (Minutemen, Firehose, etc.) à la basse, rejoints au bout de quelques titres par le saxophoniste Steven Mac Kaye, oui, celui qui joue sur Fun House.
Merde, c’est pas les flonflons à Renaud là ! Il fallait foutre le feu au niveau du son, c’était la moindre des choses pour des musiciens de cette trempe, pour ces précurseurs inégalés du punk-rock-free-metal-rentre-dedans. Désolant, d’autant plus que le groupe est en grande forme et qu’Iggy n’a pas failli pas à sa réputation de frontman hors-pair, drôle et survolté, chantant ses classiques (Dirt, I wanna be your dog, T.V. eye, 1969, etc.) comme au premier jour (tellement que derrière nous une fille a fait une crise d’épilepsie - véridique !), descendant plusieurs fois dans la fosse puis n'hésitant pas, comme à son habitude, à faire monter le public sur scène (COME ON!), au grand dam du service d'ordre qui ne savait plus où donner de la tête.
Quelques photos du concert ici. (dommage, on n'y voit pas "Rock Action" et son frangin)
Le texte complet de Vernon Richards, avec le chapitre XI
et V. R. photographe, biographie.
envoyé par aliz à 10:06 9 commentaires
Libellules : explorations, politique, soundsystem
16 sept. 2007
Et maintenant c'est des tests ADN.
Rassemblement ce mardi à 18 heures devant l'Assemblée nationale contre le nouveau projet de loi - encore un ! - relatif à « la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile » qui sera soumis à discussion.
ÇA SUFFIT !
Bien entendu, les acolytes de Sarkozy (en l'occurrence le député UMP Thierry Mariani) soulignent pour leur défense que ces tests ne seraient pas obligatoires. Or il n'est pas difficile d'imaginer que les candidats qui ne se soumettraient pas au test (entre 150 et 1000 euros selon les pays, à leurs frais) verraient leurs demandes systématiquement rejetées. Le regroupement familial est déjà très très encadré et pouvoir faire venir sa famille est de plus en plus un parcours du combattant, c'est rien de le dire, à l'heure où le traitement «au cas par cas» est devenu la règle et où la loi, quoi qu'on en pense, n'est définitivement pas la même pour tous.
De toutes les manières, «volontaire» ou obligatoire, la question n'est pas là. C'est l'idée même de tests ADN pour prouver sa paternité et avoir le droit de vivre avec ses enfants qui est insupportable. Ainsi que le rappelle le communiqué Une famille, ce n’est pas le résultat de tests ADN sur hsn-info (lu via L'En Dehors):
« La France interdit, en effet, hors décision de justice ou besoins médicaux, de procéder à de tels tests tout simplement parce qu’elle considère, à juste titre, que la définition de la famille ne se borne pas au lien biologique.
Réduire la filiation au seul lien biologique, c’est non seulement appliquer un traitement discriminatoire aux étrangers mais c’est aussi nier qu’une famille, ce sont des liens d’une autre nature que ceux du sang.
En décidant d’imposer un tel test aux étrangers, le législateur français nie l’histoire personnelle de chacun.
C’est l’humanité d’hommes, de femmes et d’enfants qui est déniée en la réduisant à une chaîne de molécules.»
« Aucun sujet ne doit être tabou » a pour sa part déclaré Hortefeux. Ben voyons, à force d'être « décomplexé », ce pays s'achemine tout bonnement vers le totalitarisme. En effet, il ne s'agit plus pour ces tristes sires de soi-disant lutter contre une immigration qui serait « subie », afin de récupérer les électeurs déboussolés. Non. Enfin, plus seulement. Un pas supplémentaire, très idéologique, dans la volonté d'humiliation et de négation de l'autre (l'étranger, le pauvre, le différent) en tant qu'individu, en tant qu'être humain, vient d'être franchi.
Doit-on s'étonner? Pas vraiment, si l'on se rappelle les propos du candidat Sarkozy, en mars 2007, sur « la part de l’inné » qui serait selon lui « immense » (pédophiles de naissance, suicidaires génétiques), ou encore son projet de loi sur la prévention de la délinquance (2006), qui voulait instituer chez les tout jeunes gamins un dépistage précoce des « troubles de comportement ».
Et maintenant, il faudrait se soumettre à un test ADN pour obtenir un visa? Nous ne pouvons laisser faire.
voir également l'appel du GISTI
envoyé par edgar à 23:47 0 commentaires
7 sept. 2007
bulldozer vs. solidarité
Hier matin c'était l'arrachages des tentes et l'embarquement des affaires de 112 personnes, dont des femmes et des enfants, à Aubervilliers. A la matraque, sur demande de la mairie (PC), pour "trouble à l'ordre public". Les personnes, sans-logis, n'ont évidemment pas où aller. Alors, pour le moment, elles restent sur place.
A noter également, un autre foyer en colère, rue des Amandiers, Paris 20ème. L'ADEF n'est pas l'Adoma-Sonacotra, mais dans le genre ça a l'air pas mal non plus...
Y en a marre!!
envoyé par edgar à 13:23 4 commentaires
Libellules : luttes, migrants, politique, réquisitions, société
un jeu d'enfant
envoyé par edgar à 12:45 0 commentaires
26 août 2007
il nous en reste combien?
Des mines anti-personnel?
Combien exactement? va savoir, Secret Défense.
Si l'on suppose que l'Hexagone a appliqué la loi n° 98-564 du 8 juillet 1998, « tendant à l'élimination des mines antipersonnel », une note précise que « La totalité des mines antipersonnel réelles encore détenues en stock par les armées sera détruite avant la fin de l'année 1999, à l'exception du stock de 5000 mines autorisé par la loi. »
Ah bon, si c'est autorisé par la loi...
voir la CONVENTION SUR L'INTERDICTION DE L'EMPLOI, DU STOCKAGE, DE LA PRODUCTION ET DU TRANSFERT DES MINES ANTIPERSONNEL ET SUR LEUR DESTRUCTION
rapport août 1999.
envoyé par aliz à 16:11 3 commentaires
Libellules : armement, arrête de t'foutre de ma gueule, politique, visuels
17 août 2007
LIBERTALIA PORTES OUVERTES # 3
envoyé par edgar à 09:24 7 commentaires
Libellules : libertalia, réquisitions, soundsystem
8 août 2007
SOMETHING SPECIAL
Ouais, Lee Hazlewood nous a quittés, le 4 août dernier. 78 ans. Bon, on s’y attendait un peu, on savait l’homme malade depuis plusieurs années. Par ici, c’est Libé d’hier qui relaie la nouvelle, dans un article un peu caricatural, quand même. « Lee Hazlewood avait tout du parfait redneck » ? Sans blague! Un redneck pur et dur n’aurait par exemple jamais passé de disques de Hank Ballard (un artiste noir) entre deux guimauves genre Bing Crosby, comme Lee avait pris l’habitude de le faire alors qu’il était DJ sur une petite station radio de la ville de Coolidge (Arizona) au début des années 50, au grand dam de la direction qui menaça plusieurs fois de le virer, jusqu’à ce que l’audimat monte en flèche. Un vrai redneck ne se serait peut-être pas auto exilé en Suède au début des années 70 (il embarque avec son fils pour lui éviter de devoir faire le service militaire aux States, c.a.d. aller au Vietnam). Retour rapide sur ce qu’il faut bien appeler une carrière, terme que Lee n’utilisait pourtant jamais à propos de son parcours de dilettante inspiré, chanteur, auteur-compositeur, producteur, acteur occasionnel, qui n'était par contre pas vraiment doué pour le business (ses tentatives pour monter seul des maisons d'éditions ou des labels ont toujours plus ou moins tourné court). Surtout connu pour sa collaboration avec Nancy Sinatra dont la carrière peinait à décoller avant que Lee ne lui offre So long Babe fin 1965 et surtout These Boots Are Made for Walkin’ quelques mois plus tard assurant à celle-ci le statut de star planétaire que l’on sait, il avait déjà connu le succès dans les charts avec The Fool*, une de ses premières compositions interprétée par Sanford Clark, et surtout en produisant Duane Eddy & His Twangy Guitar dans la deuxième moitié des fifties. C’est que Lee était un perfectionniste, un fou qui pouvait passer des heures à placer et déplacer les micros et les enceintes dans le petit studio Ramsey (Phoenix, Arizona) à la recherche du son et de la texture qu’il avait en tête, avant de pouvoir s’acheter une chambre d’écho digne de ce nom. Et lorsque qu’on réécoute ses productions de cette époque, dès Rebel Rouser, il est frappant de sentir à quel point ce son est organique, aérien et dense à la fois, bien en avance sur son temps. Le tout jeune Phil Spector, alors parfait inconnu, traîne beaucoup dans ce même studio et avouera par la suite en avoir appris un maximum juste en restant assis là à regarder son aîné bosser, quand ce dernier ne le virait pas, exaspéré parfois par ce morveux un peu trop collant. * repris, entre autres, par Elvis himself (sur Elvis Country) et par la Mano Negra (sur King of Bongo) En 1963, il enregistre lui-même ses chansons et en deux jours c’est Trouble Is A Lonesome Town qui est mis en boîte, une sorte de « concept » album, bien que le terme n’existe pas encore, une suite de morceaux ni vraiment folk, ni vraiment pop, ni vraiment country, un mélange de tout ça. Comme souvent au sujet de ses propres enregistrements, Lee considère cela comme « juste des démos », histoire de voir si des chanteurs établis seraient preneurs. Ça n’est pas le cas, pas encore. Lorsque déferle la British Invasion (Beatles, Stones, puis Who, Kinks...), et que dans le même temps s'affirme, entre autres machines à succès, la Tamla Motown (en particulier les Supremes), Lee prend une année sabbatique, vivant tranquillement des royalties sur les tubes avec Duane Eddy, dont il avait co-signé la plupart. Jusqu’à ce que le clan Sinatra le contacte... en chantier... à+ Q : On ne sait pas vraiment quel fut votre mode de vie : bohémien ou nabab ?
envoyé par edgar à 09:04 0 commentaires
Libellules : archives, soundsystem
3 août 2007
Reportage: Adoma nous (re)voilà !
En conclusion :
La lutte continue ! Ne pas faiblir dans la mobilisation, rester vigilants, surtout pendant l'été, période toujours propice à des coups fourrés. Continuer de démarcher auprès des résidents pour qu’ils intègrent des collectifs, ce qui est de toutes façons vital si on a en plus des problèmes de titre de séjour, ne pas rester isolé, ne pas avoir honte, parler de ses problèmes administratifs ou financiers… Pour les assos et les orgas, activer les réseaux et continuer à diffuser l’info.
Avant tout début de semblant de rénovation du foyer, nécessité de mettre en place une table ronde pour régler le problème des menaces d’expulsions : cadres de l’Adoma, résidents, élus, associations, voisins…
Ecrire ou faxer au Préfet de police de Paris pour que soient immédiatement annulées les procédures permettant aux forces de l’ordre de pénétrer dans les foyers, ce qui est inacceptable.
quelques slogans :
Adoma, Sonacotra
Pas de police dans les foyers !
Non aux expulsions !
Discutons des solutions!
Droits des locataires, droit d’héberger !
Adoma, Sonacotra
Rendez-nous nos cuisines !
etc.
Quelques photos de mobilisations passées ou d'autres foyers, et un «mini-docu».
A suivre...
envoyé par edgar à 15:37 9 commentaires
24 juil. 2007
ROIR
un must, mi-live mi-studio, mes enregistrements préférés du groupe.
(avec les notes de Lester Bangs au verso)
un live copieux, Tom Verlaine très inspiré. La reprise de Satisfaction en rappel est du pur bruit.
C'était les années 80. Depuis, la plupart des titres du catalogue ont finalement été réédités en CD, et le label continue à produire, il est même devenu une référence en reggae-dub (ils ont l'excellent Gato Negro, du Nigeria) . Le site officiel est par contre assez décevant.
envoyé par edgar à 02:40 5 commentaires
Libellules : archives, soundsystem, visuels
11 juil. 2007
Et ça continue...
voir aussi l'article
envoyé par edgar à 17:30 5 commentaires
Libellules : explorations, libertalia, luttes, réquisitions
30 juin 2007
c'est parti !
CONCERTS, SPECTACLES, PROJECTIONS, DEBATS, TABLES DE PRESSE, FREE MARKET, ESPACE JONGLAGE & CIRQUE...
dans 4 espaces différents: cour extérieure, bar/terrasse, salle de concert, ateliers d'artistes
entrées soutien libre (sauf le 6 juillet), restauration sur place, bus de nuit devant la porte...
envoyé par edgar à 14:07 0 commentaires
Libellules : explorations, libertalia, luttes, réquisitions
29 juin 2007
la folie
Sans la folie, l'homme qu'est-il
De plus que la robuste bête,
Cadavre ajourné qui procrée ?
(DOM SEBASTIEN, ROI DU PORTUGAL, in Je ne suis personne, C. B. Editeur)
à +
envoyé par edgar à 01:01 6 commentaires
Libellules : explorations, fourier
22 juin 2007
NON
envoyé par edgar à 23:00 0 commentaires
21 juin 2007
"ensemble nous vaincrons"
- pas comme ça
- mais comme ça!
Der Ararat n°1, revue apparentée DADA, Munich 1918
- Act Up-Paris: Urgence en rétention : l’Etat expulse des étrangers malades
- Gisti: Rencontre avec le ministre de l’immigration - Un dialogue décoratif
- sur HNS-info: Suicides en centres et locaux de rétention administrative, véritables tragédies du « chiffre » et de la déshumanisation
envoyé par edgar à 18:59 1 commentaires
19 juin 2007
Salon de la destruction
Les affaires sont les affaires. Le très prudent Monde rappelait encore aujourd'hui que "depuis 2005, le total des dépenses militaires annuelles de la planète a de nouveau franchi les 1 000 milliards de dollars (1 204 milliards en 2006), retrouvant le niveau atteint au plus fort de la tension Est-Ouest, une période qui fut celle de l'âge d'or des régimes de contrôle des armements". Différents instituts de recherche "soulignent l'évolution alarmante que connaît la planète, qui, en 2006, a consacré plus de 2,5 % de son produit intérieur brut (PIB), soit 184 dollars par habitant (135 dollars en 2001), à des dépenses militaires. Celles-ci ont progressé de quelque 37 % depuis dix ans". Et, bien entendu, "les pays riches sont les principaux responsables de cette militarisation croissante : sur les 1 118 milliards de dollars déboursés en 2005, 707 milliards proviennent des membres du G8. Même si la comparaison a ses limites, le montant de l'aide globale au développement (106,8 milliards de dollars en 2005) souligne le caractère incantatoire des discours sur la solidarité internationale." Ben oui. Et ça rapporte combien, docteur?
Fillon a déjà fait le pitre au salon et Sarkozy y est attendu ce samedi, avec anxiété semble-t-il. Eh oui, car si MAM, avant de partir, a bien tout fait pour charger à bloc la loi de programmation militaire jusqu'à 2009 (le deuxième porte-avions etc.), il s'agit maintenant de préparer la prochaine, celle de 2009-2014. Alors les professionnels de la destruction sont nerveux et oscillent dans leur discours entre larmes, menaces et cocoricos: "Ce sera la première rencontre de Nicolas Sarkozy avec notre industrie (...), nous ferons part de nos problèmes aux plus hautes autorités de l'Etat" a déclaré le président du GIFAS (groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) Charles Edelstenne, en évoquant les "défis" du secteur, "la compétitivité et l'environnement pour lequel l'industrie accentue ses efforts de réduction des émissions de CO2 et de nuisances sonores". Ahah! Après les voitures vertes, les avions de l'espoir. Mais: "L'euro fort détruit nos marges, pour être compétitifs nous devons soit encore réduire ces marges soit délocaliser", a ajouté M. Edelstenne, par ailleurs PDG de Dassault Aviation. "Pour relever ces défis, l'Etat doit être à nos côtés, faire le choix stratégique de soutenir une industrie indispensable à l'économie de la France", a-t-il ajouté.
Oui, surtout que, on le sait, au rythme où vont les choses, le nombre d'avions en service devrait doubler d'ici à 2026 (trafic de passagers et de fret en croissance exponentielle constante de 5% par an en moyenne)... Les massacres lucratifs ET les émissions massives de CO2. Un bien beau salon! L'avion, civil ou militaire, vert écolo-propre ou gris camouflage, c'est carton plein! Ah, et puis il y a les hélicos, gros gros consommateurs-pollueurs, et puis...
Pour finir, rappelons juste pour l'anecdote - mais qui en dit long - que Mitterrand fraîchement élu avait pris grand soin en inaugurant en 81 ce même salon du Bourget de ne poser à côté d'aucun appareil militaire ou apparenté (ou alors à la limite en les repeignant de blanc et en les délestant de tout missile), afin de ne pas envoyer au "peuple de gauche" en plein élan une image qui aurait pu sembler trop hard, trop décalée. Ce qui n'a pas empêché la France de très bien se maintenir dans le peloton de tête des vendeurs d'armes de par le monde...
Sur le volet civil, concernant aviation et environnement, voici quelques liens fort documentés (et d'autant plus inquiétants!!):
- Le rapport spécial du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), L'AVIATION ET L'ATMOSPHÈRE PLANÉTAIRE
- La newsletter 56 de l'ASPO (Association for the Study of Peak Oil & Gas), pages 9-11 en particulier
- Les actes du colloque de l'ADEME, "Quelles perspectives de réduction des émissions de CO2 dans le secteur des transports (route et aviation)" (septembre 2005)
envoyé par edgar à 23:42 16 commentaires
Libellules : armement, arrête de t'foutre de ma gueule, politique
18 juin 2007
même
envoyé par edgar à 23:39 9 commentaires
Libellules : explorations, libertalia
15 juin 2007
Play with fire
Mircea Cantor - born to be burnt, 2006
envoyé par edgar à 02:20 0 commentaires
Libellules : explorations, visuels